Savoir-Faire : le tarif périscolaire augmente partiellement
EDUCATION. Les tarifs périscolaires (cantine) des écoles de la communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF) vont augmenter de 50 centimes par repas, à la suite du renouvellement du marché public. Une hausse amortie par une prise en charge partielle par l’intercommunalité.
Le contexte inflationniste frappe tout le monde. Et n’épargne donc pas les collectivités locales et leurs partenaires. La communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF) était contrainte, en cet été, de renouveler le contrat de prestation de confection et de livraison des repas pour le temps périscolaire du midi, au sein de toutes les écoles du territoire. Ce renouvellement s’est accompagné d’une augmentation des tarifs, le délégataire reconduit, API Restauration, étant contraint de répercuter une partie des augmentations de ses coûts de fabrication et de matières premières.
« Nous avons une augmentation des tarifs, qui n’avaient pas évolué depuis deux ans. C’est l’effet inflation », constate Alexandre Multon, vice-président de la CCSF en charge de la Communication. Le montant du temps périscolaire (déjeuner et moment de garde en attendant la reprise des cours) passe de 3,04 euros par repas à 4,64 euros, soit une hausse de 1,60 euro à la charge quotidienne des familles.
Si elle est nécessaire à l’équilibre financier de l’organisation des repas, cette augmentation apparaît comme trop importante à l’heure où l’ensemble des habitants de la CCSF subissent une érosion de leur pouvoir d’achat. Le Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) Avenir s’est récemment réuni pour évaluer la situation et voir comment amortir ce surcoût important.
« Un effort notable à destination des familles »
A cette occasion, la CCSF a décidé, en conséquence, de prendre en charge une partie substantielle de cette hausse tarifaire. « La collectivité s’est réunie et a décidé de ne répercuter qu’une partie du coût aux familles », annonce Alexandre Multon. Concrètement, l’intercommunalité mettra 1,10 euro sur la table pour amortir cette évolution de 1,64 euro. « Le reste à charge, l’augmentation réelle pour les familles, sera donc de cinquante centimes seulement par repas », conclut Alexandre Multon.
Le président des Savoir-Faire, Eric Darbot, insiste sur « un effort notable à destination des familles », surtout dans un contexte budgétaire de plus en plus délicat pour les collectivités locales. Pour rappel, la CCSF, qui a enregistré un léger excédent dans ses comptes administratifs de 2022, a fait le choix de la stabilité fiscale. L’augmentation résiduelle apparaît donc comme mesurée aux yeux du président Darbot, qui sera néanmoins attentif aux retours effectués par ses administrés : « Nous sommes à l’écoute. Les familles ont été informées en début de semaine (Ndlr : la semaine dernière) ». Pour l’instant, aucune réaction n’a été reçue par les services de la CCSF.
N. C.