Sauver la mémoire des combattants pour la France
Mardi 1er novembre, le comité du Souvenir français, présidé par Germain Périard, a organisé cette journée à la mémoire des braves tombés pour la France.
Après la messe du souvenir, célébrée en l’église Notre-Dame, en présence d’une nombreuse assistance, les personnalités et les porte-drapeaux, la cérémonie s’est déroulée au cimetière militaire.
Le président a tenu à effectuer un rappel historique sur cette association patriotique distincte des associations d’anciens combattants, et qui représente la conservation de la mémoire de celles et ceux qui ont donné leurs vies à la France au cours de son histoire.
Il stipulait que « le Souvenir français, né en 1872 en Alsace et en Lorraine annexés, fut fondé en 1887 par Xavier Niessen à Neuilly-sur-Seine, couronné par l’Académie française et l’Académie des sciences morales », et son siège social se situe 20, rue Eugène-Flachat, dans le 17e arrondissement de Paris.
Puis, il a énuméré ses trois grandes missions : entretenir les tombes des morts pour la France, les monuments élevés à leur gloire, tant en France qu’à l’étranger ; animer la vie commémorative à travers la participation et l’organisation de cérémonies patriotiques nationales et de manifestations locales et, enfin, transmettre le flambeau du souvenir aux générations successives, en leur inculquant l’amour de la patrie et du sens du devoir. « Le Souvenir français a besoin du concours de tous, a lancé le président général Serge Barcellini. Ces tombes sont notre histoire. »
Deux jeunes sapeurs-pompiers ont déposé la gerbe du Souvenir français aux côtés de Germain Périard, celle de la Ville a été effectuée par le maire André Noirot, avec notamment la présence du major Freddy Maillard, commandant la communauté de brigades, du capitaine Eric Flamarion, responsable du centre d’intervention, et de l’ensemble du corps des sapeurs-pompiers, d’Elie Perriot, conseiller départemental et premier adjoint, de nombreux représentants municipaux, des présidents d’associations patriotiques, etc.