Sangliers, cerfs, agrainage : les chasseurs ont choisi
Les chasseurs haut-marnais ont pu voter et faire des choix lors de leur assemblée générale annuelle dématérialisée. Ils se sont prononcés concernant la gestion du sanglier, les grands cervidés et les dégâts de gibier.
– Participation correcte
Ils sont 491 votants à s’être prononcés, dont 196 territoires et 295 chasseurs. La part de ceux-ci est un peu plus faible que l’année dernière, mais la représentativité reste honorable puisqu’environ 40 % des chasseurs se sont exprimés.
– Le bracelet à 30 € pour le sanglier
Parmi les deux propositions faites aux chasseurs, ceux-ci ont retenu celle du bracelet à 30 € pour le sanglier. De même, l’idée émise par le conseil d’administration pour cette année a été retenue : tous les bracelets des sangliers prélevés entre le 1er juin et le 15 août seront décomptés pour la contribution dégâts 2023-2024. Un système pensé pour encourager et récompenser ceux qui font des efforts pour minimiser les risques de dégâts dans les cultures. Un moyen incitatif de faire de la prévention pour l’automne à venir.
– Simplification en vue pour les grands cervidés mâles
Suite à une question officiellement déposée par plus de 50 chasseurs, la question de la simplification concernant les tirs sur les grands cervidés mâles a été remise sur le tapis. Et le principe est validé et sera intégré au prochain schéma de gestion cynégétique en l’état (mais attention, il n’entre pas en vigueur pour la prochaine saison de chasse). La différenciation suivant l’âge des animaux (CEM1 et CEM2) sera abolie et pour les plans, un mâle sera un mâle. Ce qui simplifiera la vie des chasseurs.
– Schéma cynégétique : discussions en attente
Depuis les retrouvailles – le 30 mars 2023 – des partenaires de la Fédération des chasseurs pour l’élaboration du Schéma départemental de gestion cynégétique pour les années à venir, les discussions sont stoppées. Ce sont toujours les questions d’agrainage qui bloquent, en particulier les agriculteurs. Suite à l’accord signé au Salon de l’agriculture à ce sujet – et autorisant l’agrainage comme pratique dissuasive – le décret d’application est en attente. Il devrait permettre d’apaiser les débats et de réengager les discussions.
S. C. S.