Salon de l’agriculture : la Haute-Marne dévoile ses plus beaux atouts

Pendant cette semaine du Salon international de l’agriculture, trente producteurs font le déplacement à Paris pour représenter le territoire haut-marnais. Se relayant par groupe de dix, le premier peloton d’exposants terminait sa troisième journée ce lundi 27 février.

Ce lundi 27 février, le premier groupe d’agriculteurs venu représenter la Haute-Marne passait sa troisième et dernière journée au Salon international de l’agriculture, à Paris. La poule meunière, Les escargots du plateau, la ferme des plantes, le Champagne Daubanton et ou encore la Brasserie Burris ont fièrement présentés leurs produits, symboles du territoire.

Le lendemain, dix autres producteurs occuperont les stands du carré haut-marnais, à proximité de ceux du Grand Est. Ils resteront trois jours, puis, ils seront à leur tour remplacés par le troisième et dernier groupe qui terminera la semaine. Au total, trente structures font le déplacement. Dans une autre partie du bâtiment, des éleveurs ont également fait concourir leurs plus belles vaches.

Promouvoir la Haute-Marne

Le démarrage est encourageant. « Le premier jour était franchement impressionnant. En 25 ans de salon, j’ai rarement vu autant de visiteurs », déclare Jean-Guillaume Decorse, président de l’association des éleveurs et des producteurs haut-marnais du Salon international de l’agriculture, créée il y a seulement deux mois.

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Cette nouvelle association a pour objectif de rassembler les forces des producteurs laitiers. Pour ce premier salon en commun, les fromages haut-marnais au lait de vache ont été mis à l’honneur. « On n’est pas là pour vendre, mais pour promouvoir. Je veux faire aimer la Haute-Marne, qu’on montre notre savoir-faire », soutient Guillaume Decorse.

A en croire les différents producteurs, il y a déjà un premier travail de géographie à réaliser. « Les gens nous demandent souvent où est la Haute-Marne. Heureusement qu’on a une carte juste derrière nous », confie Samuel Aubry, chef d’exploitation de Chez l’Pierre.

Riches échanges

Par ailleurs, avec Agrilocal 52, un réseau de vente d’approvisionnement en circuits courts, un volet de sensibilisation sur la consommation locale et l’économie circulaire était proposé. Les visiteurs sont ainsi invités à mesurer leurs connaissances sur l’alimentation durable autour d’un quizz. Des tables rondes ont également été organisées. Dans la matinée de ce lundi 27 février, les producteurs ont échangé avec les passants sur les politiques de relocalisation de l’alimentation.

« On a fait beaucoup de belles rencontres avec des gens du monde entier. J’ai échangé avec des personnes venues du Pérou, du Canada, du Japon ou encore de la Nouvelle-Calédonie. J’ai été très étonné de voir que les discussions étaient avec plus intéressantes avec les jeunes d’une vingtaine ou trentaine d’années. Les personnes plus âgées montrent nettement moins d’intérêt sur ces thématiques », raconte Guillaume Decorse.

Seul hic de cette édition, l’emplacement. Placés le long d’un mur devant une entrée secondaire, les producteurs haut-marnais n’ont pas profité de l’affluence des allées centrales. Certains commencent même une reconversion de portier pour ne pas être glacés par le froid arrivant des portes de sortie.

Julia Guinamard

j.guinamard@jhm.fr