Cyril Girard, surveillant de baignade sur les lacs de Charmes, de la Vingeanne et de la Liez de juillet à août.
Afin de garantir la sécurité de tous, le PETR de Langres a recruté des saisonniers pour surveiller la baignade sur les lacs de Charmes, de La Liez et de La Vingeanne. Cyril Girard de l’un d’entre eux.
Cyril a 28 ans. Jusqu’au mois d’août, il enfilera son maillot jaune fluo de « sauvetage » et son short rouge, à savoir la tenue règlementaire du sauveteur aquatique. Parisien pure souche, ses grands-parents vivent en Haute-Marne ce qui lui permet d’avoir un pied-à-terre. Cyril est en pleine reconversion professionnelle : il a arrêté ses études d’ingénieur en informatique pour devenir coach sportif. Le jeune homme cherchait un job saisonnier pour l’été, et s’est donc renseigné auprès de la piscine Aqualangres, qui l’a finalement embauché pour surveiller la baignade en lac.
Cyril arrive aux alentours de 13 h 15, et commence par préparer la plage pour délimiter la zone de baignade surveillée.
Il commence par se munir du matériel de secours à disposition au poste de secours. Puis il installe ses drapeaux pour délimiter l’espace surveillé, et il finit par monter la « flamme » : le drapeau qui indique si la baignade est autorisée, dangereuse ou interdite.
« Ça change du stress parisien »
Cyril Girard, l’un des saisonniers surveillant la baignade sur les trois lacs.
« C’est le dépaysement total, je connais un peu la région et le lieu est sympa. Ça change du stress parisien, l’air est pur et ça permet de se ressourcer », confie Cyril. Pour lui le gros plus c’est de travailler en plein air, mais aussi de pouvoir échanger avec les baigneurs.
Le surveillant de baignade est garant de la sécurité sur la plage, mais aussi de ce qu’il se passe derrière, sur l’air de jeu pour enfants par exemple.
Il souligne cependant qu’il n’est pas vraiment amené à travailler son secourisme au lac, puisque la zone de baignade est petite et que le risque est minime. Il est surtout là dans une démarche préventive. Cependant, il souligne que l’aménagement pourrait être amélioré. Le poste de secours est à plus de cinquante mètres de sa chaise de surveillance, ce qui poserait problème en cas d’accident.
Alice Petitot
Le sac à dos du sauveteur contient beaucoup de matériel différent comme une bouteille d’oxygène, un défibrillateur ou de quoi panser une plaie.
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