Saints-Geosmes : L’association Aux petits soins pour de gros maux grandit
Créée depuis mars 2019, par Aurélie Galand et Céline Dessein, l’association “Aux petits soins pour de gros maux” grandit petit à petit. Installée dans un nouveau local à Saints-Geosmes, elles comptent plus de bénévoles et souhaitent développer de nouvelles activités.
Si le confinement du printemps a mis un frein à leur activité, il n’a pas pour autant empêcher l’association “Aux petits soins pour de gros maux” de se développer. Une association qu’Aurélie Galand et Céline Dessein ont montée, il y a un peu plus d’un an, afin d’aider sous différentes formes les personnes atteintes de maladies graves et leurs proches dans leur quotidien.
«La bienveillance et l’empathie, c’est ce qui fait notre force», soulignent-elles ajoutant qu’elles les accueillent pour échanger, faire le lien avec les bonnes structures quand elles en ont besoin, mais surtout libérer leur parole, car parfois les gens ont besoin de se confier à quelqu’un d’extérieur à leur entourage.
«Nous sommes un soutien, un trait d’union entre la maison et les structures de santé»
«Pendant le confinement, nous avons reçu beaucoup d’appels et nous avons continué de soutenir de nouveaux usagers», confient les deux fondatrices de l’association. «Nous sommes un soutien, un trait d’union entre la maison et les structures de santé».
Et pour matérialiser leur envie, elles avaient besoin d’un lieu. Le local, elles l’ont trouvé juste avant le confinement. Il se situe 1 rue des Paquis et correspond parfaitement aux attentes de l’association. «Nous voulions un lieu qui soit convivial et agréable au niveau de l’aménagement», précise Céline Dessein.
Dans un même temps, depuis septembre, les bases de l’association étant définies, elles ont souhaité s’agrandir en accueillant quatre nouveaux bénévoles : Nicole, Corinne, Patricia, Charlène. «Je suis une ancienne du monde hospitalier et ça me manquait de donner aux personnes en souffrance “de l’amour gratuit”, des petits moments de bonheur», confie Patricia.
Développer des activités de mieux-être
Lors des permanences de cet été, plusieurs personnes ont sollicité l’association afin de leur apporter leurs aides, notamment sur les pratiques de bien-être ce qui n’a pas vocation à remplacer ce qui est fait au niveau médical mais qui tend à mieux accompagner les personnes dans la maladie.
Ainsi, des ateliers de bien-être devraient voir le jour comme de la lithothérapie, du yoga du rire, de la zoothérapie, de la sophrologie, Raïki, réflexologie, acuponcture, etc. «L’idée est de permettre aux usagers de trouver des pratiques pour mieux traverser la maladie», explique Aurélie Galand. Différents supports seront proposés afin que chacun puisse y trouver son compte, tout le monde n’étant pas réceptif de la même manière aux mêmes choses.
Un projet d’information aux associations
Les bénévoles souhaitent aussi mettre en place un projet d’information aux associations sur des thématiques particulières. « Le but est de pouvoir porter des informations à la connaissance des associations et des structures qui peuvent les aider ». La première thématique devrait porter sur les troubles “dys” associé souvent aux troubles de l’attention. «C’est intéressant pour nous de travailler sur ce sujet-là, il est un peu moins connu du grand public mais ne touche pas moins de personnes».
Marine Prodhon