Saint-Saëns : une fermeture de classe qui ne passe pas
Enseignement. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE 52) et le syndicat Force ouvrière de l’Education nationale (Fnec-FP-FO 52) ont rédigé une déclaration commune à l’issue de la réunion du Conseil départemental de l’Education nationale (CDEN) du 6 juillet 2023.
Leurs griefs ne manquent pas : « transmission des documents pour ce CDEN seulement trois jours avant », surcharge d’effectifs, augmentation du temps de travail des enseignants, faiblesse du « nombre de reçus au concours » et du nombre de postes « non pourvus à la rentrée scolaire ». Les deux organisations ont tenu également à joindre leur colère à celle des parents des collèges de Prauthoy (jhm-quotidien du 7 juillet 2023) et de Saint-Saëns (Chaumont).
La FCPE et la Fnec-FP-FO relaient d’ailleurs un communiqué de ce dernier collège : « La communauté éducative du collège Camille-Saint-Saëns savait depuis le mois de février 2023 qu’il y aurait une classe de Sixième en moins à la rentrée (trois classes au lieu de quatre), baisse démographique oblige. Cette situation pouvait se comprendre. Néanmoins, à la mi-juin, les effectifs réels atteignent 92 élèves. Cela porte maintenant les effectifs à plus de 30 élèves par classe ! Le rectorat et la DSDEN [Ndlr : l’inspection d’academie] ont fait le choix de maintenir la fermeture de la quatrième classe au mépris des conditions d’apprentissage des futurs élèves de 6e. »
« Quelle solution concrète ? »
« Face à cette situation, les membres élus parents et enseignants du Conseil d’administration ont manifesté leur mécontentement et leurs inquiétudes en votant contre la Dotation horaire globale (qui sont les moyens donnés par le rectorat à l’établissement pour fonctionner) et des banderoles ont été installées au collège afin d’alerter les parents et d’exiger le maintien d’une 4° classe de 6e […] Par ailleurs, il se trouve que des familles relevant du secteur de Camille-Saint-Saëns ne pourront plus inscrire leur enfant en Sixième dans l’établissement en septembre. Quelle autre solution concrète pour ces familles ? Est-ce normal d’imposer à des enfants de 11 ans de s’éloigner de leur domicile pour aller à l’école et de rajouter des contraintes organisationnelles pour leurs familles ? […] »