La Flamme académique arrive en Haute-Marne, premier arrêt au lycée Saint-Exupéry
Après deux mois dans la Marne, la Flamme académique est arrivée en Haute-Marne mercredi 31 janvier, avec comme première étape* une cérémonie organisée au lycée Saint-Exupéry de Saint-Dizier. Athlètes de renom, spectacles et petits-fours, tout y était.
Difficile de s’entendre. Mercredi 31 janvier, le gymnase du lycée Saint-Exupéry grouillait de jeunes volleyeurs en herbe. Les impacts des ballons sur leurs avant-bras recouvraient les discussions de leurs petits camarades aussi bien que des huiles de l’académie de Reims, présents en nombre pour l’arrivée en Haute-Marne de la Flamme académique.
« Cette flamme tisse symboliquement un lien entre olympisme, paralympisme et les valeurs fondamentales de l’éducation », a imagé Vincent Stanek, recteur de l’académie de Reims, devant la centaine de personnes – majoritairement des élèves – rassemblée dans le gymnase. Rassurez-vous, à ce moment-là, les matches de volley étaient terminés.
Escrime et volley pour la Flamme académique
La flamme, justement, a fait un tour de piste – ou plutôt de gymnase – passée de la main à la main par les élèves. Avant, finalement, que Sofia et Adrien, tous deux en Terminale et âgés de 17 ans, ne la récupèrent pour la mener jusqu’à la table sur laquelle elle a trôné durant tous les discours et animations. « J’avais peur de la faire tomber. On m’a mis un peu la pression, donc je la cramponnais, j’étais limite en train de trembler », assume Sofia, qui après dix ans de basket s’est récemment mis à la boxe.
Et bientôt au volley ? « J’ai adoré jouer avec les deux pros, je suis à deux doigts d’arrêter la boxe », pouffe-t-elle. Les pros en question, ce sont Arthur Canet et Téo Rotar, binôme français n°1 du beach-volley. Les deux – très – grands gaillards, invités pour l’occasion, ont « adoré l’ambiance et l’organisation ».
Autre invité de prestige, Vincent Henry, figure de l’escrime handisport, a montré ce dont il était capable – ou mis la misère, en d’autres termes – à deux jeunes voulant s’essayer à son sport. Zalia, 18 ans et élève de Terminale, était l’une des victimes. « Je m’attendais à pouvoir bouger un peu, mais c’était impossible, alors il fallait être souple. Vu que je suis très courte, c’était compliqué d’aller le chercher », admet-elle, un large sourire aux lèvres.
La cuisine sur un piédestal
Les sportifs n’étaient pas seuls à l’honneur. Alors que se terminaient les discours, on s’agitait pour dresser le buffet. « C’est sympa, parce que ça permet aux élèves de la classe cuisine de faire quelque chose qui change de l’ordinaire », s’enthousiasmait Stéphanie Loiseau, professeure de cuisine au lycée Saint-Exupéry. Elle poursuit : « Quand ils mangent, ils restent en tenue de cuisine, et ça les gêne, ils ont l’impression d’être différents. Mais normalement, pour un chef, avoir l’uniforme, c’est une fierté ! » Les mines réjouies de leurs petits camarades, se ruant sur le buffet une fois la cérémonie terminée, a dû également les rendre fiers.
La Flamme académique ne restera qu’une journée au lycée Saint-Exupéry. Dès ce jeudi 1er février, ce sont les primaires de Jean-de-la-Fontaine qui en hériteront. Puis, pendant deux mois, elle va sillonner le département, passant par 21 établissements. L’histoire ne dit pas s’ils auront tous des petits-fours…
Dorian Lacour
* Le transfert de la Flamme académique entre Marne et Haute-Marne a eu lieu plus tôt dans la matinée, à Trois-Fontaines-l’Abbaye.