Saint-Dizier : le chantier du marché a repris après un arrêt momentané
Travaux. Le chantier du marché couvert a dû être stoppé momentanément en raison d’un problème au niveau de sa charpente métallique. Les travaux ont repris, sans conséquence, assure la Ville, hormis un léger retard de livraison.
On entendait courir la rumeur depuis plusieurs semaines. Jean-Luc Bouzon également. Le chantier du marché couvert aurait été stoppé en raison d’un problème technique. « J’étais au marché du Vert-Bois plusieurs fois et chez le marchand de journaux et on m’a parlé d’un problème au niveau de la dalle », explique l’élu. « Alors j’ai contacté la Ville pour savoir si les rumeurs étaient vraies ou pas. »
Et elles étaient vraies. Le chantier du marché a bel et bien été arrêté plusieurs jours au mois de mars, comme l’a confirmé à Jean-Luc Bouzon puis au jhm, le directeur général des services de la Ville de Saint-Dizier, Christophe Landrin.
Celui-ci se veut toutefois rassurant. Car hormis un léger de retard de livraison (le marché devait être livré à la rentrée), ce problème technique ne devrait pas avoir de conséquence néfaste sur la suite des travaux.
« Il n’y aura pas de surcoût »
Mais alors que s’est-il passé ? Pour comprendre, il faut d’abord avoir à l’esprit que le marché couvert est un ouvrage suspendu. « C’est un peu comme un pont suspendu », explique Christophe Landrin, « la dalle est accrochée à une charpente métallique ». On se souvient que ce type de construction avait été privilégié pour éviter de gêner les chauves-souris qui vivent en dessous du marché, dans les caves souterraines.
« En fait, pour la charpente, l’entreprise n’a pas respecté la géométrie qui avait été prévue », poursuit le directeur général des services. « Au lieu d’avoir une géométrie complètement plane, elle est un peu incurvée. » Conséquence, la dalle suspendue n’est plus droite mais penchée. Du moins, plus penchée que prévu, puisque la dalle ne doit pas être complètement horizontale pour permettre l’évacuation des eaux.
Le chantier a donc dû être mis en pause, le temps que des techniciens interviennent pour diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le régler. « La bonne nouvelle, poursuit Christophe Landrin, c’est que l’on s’en est aperçu assez tôt », explique le DGS. « Des corrections sont en cours pour retrouver l’horizontalité qui était prévu à l’origine. On a fait modifier les poteaux qui soutiennent la dalle ». « L’ouvrage n’est pas fragilisé. Il a été corrigé d’un défaut géométrique comme ça arrive dans des chantiers compliqués. On n’est pas sur un phénomène comme pour Roissy où il y avait une défaillance de la structure. Ici, elle n’a jamais été compromise. »
Le problème aura-t-il des conséquences sur le coût du marché couvert ? Christophe Landrin assure que non. « Tout le monde a joué le jeu. Nous n’avons pas eu besoin de mettre une quelconque pression sur l’entreprise ou d’engager des procédures. Il n’y aura pas de surcout, c’est l’entreprise qui assume tout. »
Jean-Luc Bouzon de son côté prend acte des explications données par la Ville. « Mais je reste vigilant parce que quand on regarde la facture, on est loin de l’appel d’offre initial. Il faudra qu’on m’explique ! » Peut-être au prochain conseil municipal.
Frédéric Thore
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