Frédéric Mémin, le polar, c’est dans son ADN
LITTERATURE. Six mois après la sortie de son premier polar “ADN”, le Bragard d’adoption Frédéric Mémin revient en librairie avec “Le Fantôme d’Agathe”, nouvel opus de sa série policière.
On avait laissé Quentin Morvan, lieutenant de gendarmerie à l’IRCGN, à son enquête sur les rives du lac du Der. Le voici cette fois-ci dans le Périgord blanc. En ce début d’année 2022, Frédéric Mémin revient avec le deuxième tome de sa série policière “ADN”, intitulé “Le Fantôme d’Agathe”. « C’est une sorte de suite alternative au premier, mais qui peut tout à fait se lire de manière indépendante », souligne l’auteur qui vit à Saint-Dizier depuis une quinzaine d’années.
Un polar « plus psychologique »
« Le premier était un vrai polar », souligne Frédéric Mémin. « Celui-ci est plus psychologique, avec un peu de paranormal, quand Quentin Morvan commence à avoir des visions. Il voit Agathe, la journaliste avec qui il avait enquêté dans le premier roman. Pour quelqu’un de très terre à terre comme lui, qui ne croit pas aux phénomènes paranormaux, ça ne peut être que parce qu’il est “taré” ! » Le héros va alors rencontrer Carolyn, une brillante et jolie psychologue.
« Tous mes personnages ont des prénoms de gens de mon entourage. Quentin, par exemple, c’est le prénom de mon fils. »
Frédéric Mémin, écrivain.
Et bien évidemment, une nouvelle enquête va lui tomber dessus : « une mère de famille vient en effet d’assassiner son mari, sous les yeux de leur fils autiste, Alexandro ». « Les trois personnages vont être hantés par le fantôme d’Agathe. Pour ces visions, je propose des pistes d’explications, mais ce ne sont là que des suggestions. Chaque lecteur pourra y voir ce qu’il veut », explique l’auteur.
Sujets de société
Si le premier tome d’“ADN” abordait les thèmes du harcèlement et de la justice, “Le Fantôme d’Agathe” s’intéresse à d’autres sujets de société, comme l’autisme, les violences conjugales ou les croyances autour de la mort. Car s’il s’agit bien d’une fiction, Frédéric Mémin s’inspire de ce qui l’entoure pour écrire. « Tous mes personnages ont des prénoms de gens de mon entourage. Quentin, par exemple, c’est le prénom de mon fils. Pour les lieux, c’est la même chose. Je ne parle que d’endroits que je connais bien. Le premier roman débutait au Der, celui-ci se déroule dans le Périgord, là où je suis né. » Et bien sûr on retrouve ses passions pour la musique ou la pêche, dans ses ouvrages.
Ecrit en quatre semaines
Sorti en juin 2021, “ADN” ne lui avait demandé que trois semaines d’écriture. “Le Fantôme d’Agathe” ne lui en aura pris guère plus. « Quand j’ai écrit le premier, j’avais déjà le deuxième en tête. Il a donc été écrit en quatre semaines. Et je commence à réfléchir au troisième. J’aimerais en sortir un par an », conclut Frédéric Mémin, sans se mettre de pression particulière. Le but, c’est de me faire plaisir. Si ça plaît aussi aux gens tant mieux ! Et apparemment, c’est le cas, le premier tome s’est déjà écoulé à plus de 500 exemplaires…
P.-J. P.