De nouveaux lotissements pour accueillir de nouveaux habitants à Saint-Dizier
Des parcelles vont être vendues aux habitants bragards ou personnes de l’extérieur désireuses d’accéder à la propriété au Clos-Mortier, aux Carpières et au Vert-Bois, d. Un atout pour poursuivre la dynamique de hausse du nombre d’habitants à Saint-Dizier.
C’est officiel : Saint-Dizier repasse le cap des 23 000 habitants. En tout cas, pour l’année 2020, selon le mode de calcul de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui a publié ses données le 29 décembre. Nul ne sait si le cap sera maintenu voir dépassé allégrement pour 2021 et 2022. Toujours est-il que la municipalité accepte le challenge volontiers. Pour ce faire, les lotissements se multiplient. Après le lotissement Pasteur, trois nouveaux vont voir le jour très prochainement. Leurs parcelles seront toutes viabilisées en 2023 ; en mars pour les premières, en fin d’année pour les dernières.
« C’est la première fois que nous avons autant de lotissements en tenant compte de la démarche de zéro artificialisation nette », se félicite la municipalité qui souligne également « la demande importante » pour faire bâtir.
Variété
Parmi ces nouveaux lotissements, deux sont gérés par la Ville via la Direction du développement urbain. Il y a d’abord celui situé au Clos-Mortier, sur le site de l’ancien collège, en face de l’actuelle école Langevin-Wallon qui sera reconstruite dans quelques années à côté de ce nouveau quartier. Comme l’explique la municipalité, « l’accent sera mis sur l’aménagement urbain, avec la plantation de nombreux arbres pour que ce soit un véritable îlot de fraîcheur, un lieu agréable où se balader ». Le chantier avance bien ; les parcelles viabilisées seront livrées d’ici quelques semaines, tandis que les futures artères sont déjà bien dessinées. Au total, vingt-huit lots de 450 m² en moyenne, sont mis à la vente, à 60 € le mètre carré.
Le deuxième lotissement est le prolongement de celui déjà existant aux Carpières, le long de la rue éponyme d’une part, et de l’avenue Edgar-Pisani d’autre part. A proximité du collège Luis-Ortiz, sa conception sera différente ; le lotissement étant séparé par le sens unique. A terme, il remplira les espaces verts existants, et sera accompagné de « bandes arborées ». En revanche, le chantier est moins avancé qu’au Clos-Mortier ; à l’heure actuelle, seuls des piquets de couleur orange ont été installés. Vingt-neuf, comme le nombre de lots présents à terme, de 550 m² en moyenne, au même tarif que le précédent lotissement cité.
Critères
Si n’importe qui peut déposer son dossier de candidature à l’accueil de la Direction du développement urbain ou sur le site internet de la Ville, quelques profils sont privilégiés par la municipalité : « les familles avec enfants et les primo-accédants, dans un souci de mixité sociale et de situation financière solide pour pouvoir construire ».
Le troisième lotissement dont les sept parcelles seront viabilisées d’ici la fin du mois de mars, c’est Roger-Michelot, entre la rue éponyme et le centre socioculturel. Toutefois, la donne est différente : « Le projet s’inscrit dans le cadre de la convention de renouvellement urbain du Vert-Bois. Les parcelles sont vendues aux particuliers par un intermédiaire, pour permettre la commercialisation de maisons individuelles à des prix accessibles. Essentiellement aux habitants du quartier qui veulent construire », ajoute la Ville.
Les volontaires peuvent déposer leur dossier jusqu’à la fin du mois de janvier. Ils passeront ensuite en instruction, avant qu’une commission ne se réunisse pour décider des heureux élus. Un atout de plus afin de « poursuivre la dynamique », et de potentiellement attirer « entre 150 et 200 habitants supplémentaires ». Sans oublier les deux immeubles de la rue Godard-Jeanson, les réhabilitations au Vert-Bois ou encore le projet futur place Emile-Mauguet, qui seront toutefois des logements sociaux.
Louis Vanthournout
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