Les archéo-collégiens d’Anne-Frank exposent au Musée
CULTURE. Les élèves de 6e de la classe Archéologie du collège Anne-Frank ont conçu une exposition visible jusqu’au 20 mars au Musée. Ils y présentent différents métiers de l’archéologie, via des activités ludiques ou des interviews accessibles par QR-Code.
Entre Saint-Dizier et l’archéologie, la romance dure depuis plus de 20 ans. La découverte, en 2001, de trois tombes de chefs francs a fait renaître le passé de Saint-Dizier et mis en lumière le travail des archéologues. Mais que sait-on réellement de ce métier ? Comment travaillent-ils au quotidien ? Comment se répartissent les rôles pendant et après les fouilles ? Toutes ces questions, les élèves de 6e de la classe Archéologie du collège Anne-Frank ont décidé d’y répondre à travers l’exposition “Et si j’étais un archéologue ?”, visible jusqu’au 20 mars au Musée.
Les élèves d’Anne-Frank ont choisi les spécialités
Une exposition qui présente différents métiers de l’archéologie. « Les élèves ont choisi de présenter sept spécialités », détaille Clément Michon, conservateur du Musée. « Le métier de chef des opérations, sur le terrain, le géomorphologue qui étudie le terrain, l’anthropologue, spécialisé dans les restes humains, le céramologue qui analyse les céramiques, l’archéozoologue, qui s’intéresse aux restes animaux, et le carpologue et le palynologue, qui étudient les graines et les pollens. »
Des QR-Codes pour un contenu supplémentaire
Pour chacune de ces spécialités, un panneau conçu par l’Inrap présente le métier. Sur le mur, un QR-Code permet également d’écouter les archéo-collégiens d’Anne-Frank, qui expliquent la spécialité avec leurs mots. Et un second QR-Code donne accès à l’interview d’un archéologue, réalisée le 9 décembre, au collège, en partenariat avec Canopé. Quand la modernité se met au service de l’archéologie… Des objets issus des collections du Musée, choisis par les élèves eux-mêmes, complètent chaque présentation.
Pour rendre l’exposition encore plus interactive, des activités ludiques accompagnent les explications. « Il y a un grand bac de fouilles, qui permet d’aborder rapidement toutes les spécialités », explique Clément Michon. « On a aussi un squelette à reconstituer, des ossements à identifier, des graines à reconnaître… » Et pour compléter cette exposition, des ateliers peuvent être mis en place pour les scolaires qui viendraient la visiter.
P.-J. P.