Saint-Dizier : « Un centre-ville dynamique pour tirer tout le reste »
VIE MUNICIPALE. Mardi 1er février au soir, dans le cadre des permanences de quartier, Quentin Brière a échangé avec une bonne trentaine de Bragards. L’occasion de présenter ses projets et de répondre à quelques questions.
La formule est plutôt nouvelle, mais Quentin Brière semble déjà rodé à l’exercice. Mardi 1er février au soir, après une visite du centre-ville et de Gigny à la rencontre des commerçants, le maire a rencontré les habitants, à l’Hôtel-de-Ville. Une rencontre dans le cadre des permanences de quartier, que l’élu a voulu centraliser tous les deux mois pour échanger directement avec lui.
« Le centre-ville doit être une locomotive »
Après La Noue en décembre, c’est donc le centre-ville qui était au programme de ce mois de février. L’occasion pour le maire de rappeler sa stratégie, son ambition, ses projets. Il a donc été question de « Révéler Saint-Dizier », qui vise à attirer des investisseurs, des projets bragards du Grand Palais, des Jeux Olympiques, du projet de restaurant étoilé… « Le but, c’est d’exister sur la carte du Grand Est », a-t-il affirmé. « Le centre-ville doit être une locomotive pour cela. Il nous faut un centre-ville dynamique pour tirer tout le reste, tous les autres quartiers. »
« Le Vert-Bois, c’est complètement mort ! »
Mais malgré cette tentative de désamorçage, le maire n’a pas échappé à la question : « Quand est-ce qu’il y aura des animations au Vert-Bois ? Parce que c’est complètement mort… On n’a pas d’illuminations à Noël et on n’a même pas de bus le dimanche ! » Une belle perche tendue pour évoquer la troisième réunion de concertation sur l’avenir du centre commercial, prévue ce jeudi 3 février, à 18 h, au centre socioculturel.
Les locataires de Reynel dans l’attente
Et les habitants du Vert-Bois étaient nombreux dans la salle. Notamment ceux du bâtiment Reynel, touché par deux incendies en une semaine, qui sont venus demander de l’aide. « L’OPH nous délaisse complètement. Quand on se plaint, on nous dit toujours oui, mais rien ne bouge. Après les incendies, les locataires ont été abandonnés par l’OPH », ont-ils déploré. « Je sais que c’est difficile », leur a répondu Quentin Brière. « J’ai appelé le commandant de police pour voir ce qu’on pouvait faire. Et je vais faire un point avec l’OPH », a-t-il promis. Bonne nouvelle, le nettoyage complet devrait être effectué la semaine prochaine.
Santé, piétonisation, Cœur de Ville…
Au cours de la soirée, il a aussi été question de santé et de l’ouverture prévue « fin avril ou début mai » de la maison médicale du centre-ville, dans l’ancien hôpital, avec « une quinzaine de professionnels de santé ». Mais aussi de piétonisation du centre-ville. Contrairement à ses prédécesseurs, peu favorables à cette idée, Quentin Brière a expliqué que « c’est de plus en plus possible. Dans une ville comme la nôtre, il faut d’abord le faire de manière ponctuelle, comme on a fait avec l’Aristide. Et ensuite, pourquoi pas le faire sur deux ou trois rues. D’ailleurs, le nouveau quartier, derrière l’église, sera piéton ! »
A quand le nouveau cœur de ville ?
Un nouveau cœur de ville qui se fait attendre. D’où la question de ce riverain : « Quand les travaux vont-ils commencer ? » Et le maire de lui répondre : « La question n’est pas quand on le fait, mais avec qui ! En attendant de trouver les investisseurs, on va tester de l’urbanisme temporaire sur ce secteur-là. » Ce sera après les fouilles archéologiques préventives, qui doivent démarrer bientôt.
Pas un mot sur l’environnement
Si le maire s’est montré très à l’écoute des Bragards durant une heure et demie, il a aussi réussi à leur présenter l’ensemble de ses projets en cours ou à venir. A une exception près, cependant : à aucun moment il n’a été question d’environnement ou de développement durable. Dommage…
P.-J. P.