Saint-Dizier Basket se met sur son 3×3
BASKET-BALL. C’était l’effervescence, au gymnase Anne-Frank, dimanche 12 février, sur les coups de 14 h. Et pour cause, Saint-Dizier Basket organisait un tournoi de 3 contre 3, regroupant les joueurs et joueuses du club, des sections U13 à U18.
Depuis l’extérieur du gymnase, la musique ne laissait pas dupe. Il se passait quelque chose. Dès les portes poussées, le crissement des chaussures sur le parquet et les cris accompagnaient la sono. Le Saint-Dizier Basket organisait un tournoi de 3 contre 3, regroupant ses jeunes pousses les plus prometteuses. Et, même si l’enjeu était moindre que lors d’un match de championnat, les joueurs et joueuses avaient tout autant la soif de vaincre.
« C’est amusant, on prend plus de plaisir, il y a moins de pression que dans les matches officiels », se réjouit Benitou, U17 qui joue en temps normal avec les seniors. Même son de cloche du côté d’Anis, membre des U15 du Saint-Dizier Basket : « Le gymnase n’est pas toujours ouvert, surtout le dimanche, donc pouvoir venir jouer, ça fait vraiment plaisir ! » Le tournoi, mixte, regroupait 11 équipes, pour 42 joueurs, et comptait 24 rencontres.
Pas le même sport ?
Les règles sont bien sûr différentes en 3 contre 3 que dans le basket traditionnel, à 5 contre 5. Par exemple, les rencontres se jouent en 10 minutes sur demi-terrain et prennent fin lorsqu’une équipe atteint 21 points, même si l’intégralité du chrono n’est pas écoulée.
Aussi, les joueurs se gèrent seuls, sans coach. Enfin, différence majeure, le système de points change. Un panier normal ne vaut qu’un point (deux normalement), et un tir réussi derrière la ligne des 6,75 mètres ne rapporte plus que deux points (au lieu de trois).
« On souhaite promouvoir le 3 contre 3, qui est devenue une discipline olympique, et aussi bien démarrer les vacances », explique Maxence Wery, responsable technique du club. Les rencontres s’enchaînent, sans laisser place à l’ennui. D’autant que, lorsqu’ils ne jouent pas, les jeunes sont sollicités pour arbitrer ou tenir la table de marque. « Il y a beaucoup plus de déplacements, c’est même plus physique que le basket normal », témoigne Anis. En tout cas, la fatigue ne l’a pas empêché de renfiler son chasuble. Il y a match.