Saint-Dizier : A l’Îlot Renan, le badge de la discorde
Plusieurs locataires OPH de l’îlot Renan, rue de l’Abbé-Cornu, se plaignent de ne bénéficier que d’un badge – pour ouvrir le portail et les bornes – par foyer. Une solution devrait être apportée par le bailleur en début d’année.
À force de coups de téléphone, de courriers et de mails, Cédric Husson, locataire de l’Office public de l’habitat (OPH) habitant à l’Îlot Renan, rue de l’Abbé-Cornu, a décidé de faire part de ses doléances lors des permanences de quartier, début novembre. Ce soir d’une dense réunion, le locataire a pris la parole pour faire part à la ville des soucis que lui et ses voisins rencontrent. « Nous sommes des locataires de F4 et F5 et depuis que des bornes ont été installées, l’OPH ne nous a donné qu’un badge par foyer. Or, nous sommes souvent deux à travailler, avec deux voitures, à des horaires différents. »
Une voisine est allée dans son sens, expliquant qu’elle devait se lever en pleine nuit, son mari travaillant de nuit, pour pouvoir activer le badge et être libre de circuler. « Elle monte sur son escabeau pour activer de loin le badge », témoigne un autre locataire. Une situation improbable, autour de laquelle Cédric Husson a même fini par contacter l’entreprise qui fabrique les badges pour les dupliquer, à ses frais. En vain.
« L’idée était bonne, mais… »
Un mois et demi plus tard, rien n’a changé. Sur place, Cédric Husson nous montre qu’il doit aussi relever manuellement la grille faisant office de portail. « J’utilise quotidiennement ce bouton de sécurité », explique le locataire. « L’idée de fermer les parkings était bonne, du point de vue de la sécurité, admet le locataire. « Sauf que nous n’avons pas d’interphone et avec un seul badge par famille (qui ouvre à la fois la grille et la borne), c’est impossible. J’envoie des mails toutes les semaines à l’OPH, ma femme s’est déplacée, on reste sans réponse. On a proposé de payer pour un deuxième badge, ce n’est pas un souci », assure le locataire. Plusieurs locataires semblent s’attrister de cette situation. Contacté, l’OPH assure que le problème sera réglé en début d’année. « Au 1er janvier, notre agence de proximité gérera ce problème de badges », assure la directrice générale de l’OPH, Delphine Paillardin. « Je vois avec l’agence pour que, dès le début d’année, on trouve une solution, que l’on propose un deuxième badge pour les foyers. » De quoi entamer une nouvelle année plus sereinement.
N. F.
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