Rugby à cinq en Haute-Marne : essayer c’est l’adopter !
Depuis une dizaine d’années, l’ECAC a développé une section de rugby à 5 loisirs qui se caractérise par le « toucher à deux mains » pour stopper la progression de l’équipe adverse. Une pratique ouverte à tous et qui fait des émules au sein de l’ECAC.
Si tout le monde connaît le rugby à XV, le ballon ovale se pratique également à cinq. Au club de l’ECAC, la section, mise en place à l’époque par Jérôme Lutz existe depuis une dizaine d’années.
Les 23 licenciés que compte la section à cinq sont très assidus aux entraînements du lundi soir.
Joueur de l’équipe fanion, Pierre Bader a repris le flambeau avec succès. Les entraînements du lundi soir, au stade Daniel-Louis font le plein.
« Le rugby à cinq est ouvert à tout âge. Ça va de 15 ans jusqu’à 50 pour les plus anciens, confie Pierre Bader. Il y a plusieurs catégories : équipe masculine + 18 ans, + de 35 ans ainsi qu’une équipe mixte. Il faut au minimum deux filles sur le terrain. »
L’effectif chaumontais compte dans ses rangs quatre filles qui ne rateraient pour rien au monde le sacrosaint entraînement du lundi soir. Si les règles du XV sont parfois difficiles à comprendre pour le néophyte, celles du rugby à cinq sont beaucoup plus compréhensibles et on ne risque pas d’en perdre son latin comme l’explique Pierre Bader.
Une discipline très physique
« Au rugby à 5, il n’y a pas de placages, de percussion et de mêlée. Du coup, le jeu est très rapide. Cette discipline conserve un aspect très ludique comme lors des entraînements. On commence par un petit échauffement, puis on enchaîne avec quelques ateliers techniques et ensuite place au jeu. Ce n’est pas la compétition qui prime. Suivant les tournois, les matches durent entre dix et quinze minutes. Il y a très peu d’arrêt de jeu. C’est un sport très cardio. »
L’essayer c’est l’adopter comme le confirme Vincent Mignon qui pratique le jeu à 5 depuis trois ans. « Cela permet de continuer à jouer au rugby sans les contacts. Quand on a pris goût, on ne peut pas s’en défaire et ce même quand il fait froid. »
Il n’est pas rare de croiser le lundi soir d’anciens joueurs de l’équipe fanion de l’ECAC. « Il y a quelques jeunes qui prennent des licences loisirs. Beaucoup de parents de l’école de rugby se sont mis à cette discipline. Il existe un championnat Grand Est. De septembre à juin, il y a un tournoi d’organisé hormis décembre. Chaumont accueillera un plateau au mois de mai. Lors des tournois, on est limité à deux licences par équipes », déclare Pierre Bader.
Par le passé, l’ECAC a été sacrée championne de Bourgogne mixtes en 2016 et a déjà disputé les championnats de France.
Que ce soit à XV ou à V, la convivialité est malgré tout toujours présente, comme le confirme Pierre Bader. « On conserve l’esprit rugby en faisant une soirée par mois.
Romain Randoing