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Rue Morlot, les riverains font rempart

« A chaque orage, ou grosses pluies, des tuiles tombent, des poutres aussi », expliquent les riverains.

POLEMIQUE. Suite à l’effondrement du n°7 de la rue Cardinal-Morlot, un collectif de riverains s’est créé et une pétition circule, signée par plus de 400 personnes, afin d’interpeller les élus et les autorités sur la situation de cette rue où les bâtiments éboulés représentent toujours une menace.

« Nous ne voulons pas que cette situation perdure des années, en raison de batailles d’experts ou d’assureurs, car là, il persiste des risques que les bâtiments tombent et ce sur des passants et nos maisons. » Les habitants des rues Cardinal-Morlot, Aux Fées, Château-du-Mont, Lelièvre, Boulière, Lescornel, les Ursulines, de La Tournelle, Charles-Béligné et de la place Ziegler sont bien décidés à se faire entendre par les élus du Grand Langres, de la Ville et de la sous-préfecture. Pour cela, ils se sont spontanément regroupés pour créer le “Collectif des riverains en péril”. Ensemble, ils ont décidé de lancer une pétition « adressée au président du Grand Langres, qui a la compétence, copie à Anne Cardinal, maire de Langres ; à Eric Darbot, président du PETR et à l’Architecte des Bâtiments de France, Caroline Marlot ». Une action mue par la crainte d’une lenteur dans les actions qui ne conduirait qu’à une seule chose : la dégradation des bâtiments qui finiraient par s’effondrer. « A chaque orage, ou grosses pluies, des tuiles tombent, des poutres aussi. Nous avons vu ce qui s’est passé après l’incendie au n°5. Cela s’est produit en 2017 et depuis nous n’avons pas vu grand-chose se produire. On nous a dit que les travaux au n°7 étaient des travaux de consolidation, mais cela ressemblait plus à un pillage en règle qu’à autre chose. Il faut que les élus et les autorités prennent leurs responsabilités et au plus vite. On ne peut plus vivre avec la peur de voir tout s’effondrer ou cloîtrer entre trois périmètres de sécurité. »

« Que les responsables fassent leur travail »

En effet, nombre d’éboulements ou de fragilités de murs ont donné lieu à la fermeture de plusieurs rues comme Lelièvre, Château-du-Mont ou Aux Fées, ce qui crée une sorte de “zone rouge”. « Ces fermetures de rues obligent les riverains, notamment les personnes âgées, à faire de grands détours pour faire leurs courses, les touristes sont déroutés, l’activité économique est paralysée et les projets arrêtés. »

Exaspérés les riverains ont donc lancé une pétition qui, en trois jours, a récolté 408 signatures pour demander deux choses : être informés et consultés par les autorités sur ce dossier et une action rapide pour leur rendre un cadre de vie sécurisé et agréable digne d’une ville qui souhaite attirer de la population et des touristes. « Nous n’attaquons personne, mais nous demandons à ce que les responsables fassent leur travail dans le cadre de la protection des personnes et de leurs biens (application de totale de la procédure d’urgence n° L.511-3 du CCH), autrement qu’en fermant simplement les rues, c’est-à-dire en procédant aux démolitions des immeubles dangereux. »

Patricia Charmelot

p.charmelot@jhm.fr

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