Roland Garros : vite, un toit !
Si le toit sur le Chatrier arrivera l’an prochain (voir ci-dessus),
comme le 30 mai 2016, aucun match n’a pu être disputé, hier, à Roland-Garros, pour la suite des quarts de finale. La faute à la pluie qui ne s’est jamais arrêtée de tomber.
Après
avoir été décalées de demi-heure en demi-heure, depuis 14 h, les
parties ont été reportées vers 16 h 30. Les deux quarts de finale dames,
puis les deux quarts hommes, seront disputés aujourd’hui. Il faut
savoir que le règlement du Grand chelem parisien interdit à un joueur ou
une joueuse de disputer deux rencontres le même jour.
Avec ces
reports, le programme de demain sera dense, avec les demi-finales dames
et hommes. Sur deux ou trois courts. « Tous les tickets sont remboursés
intégralement (ndlr, le site de la billetterie officielle de Roland).
Nous avons aussi décidé que les gens pouvaient aller sur les annexes et
le Lenglen demain (aujourd’hui), avec leur billet daté d’hier. On doit
faire avancer le tournoi. Il faut aussi que les joueuses aient un temps
de récupération équivalent. Certaines risquent de jouer trois jours de
suite. Les prévisions météo sont bonnes pour demain (aujourd’hui), et
elles le sont moins pour vendredi (demain). La décision de la
programmation n’est pas prise pour vendredi (demain). Il y a une
possibilité de faire jouer sur le Simonne-Mathieu. On a la chance
d’avoir trois magnifiques courts », résume Guy Forget, dans une salle
d’interview pleine.
Nadal – Federer demain en première rotation
Le directeur du tournoi, qui avait déjà connu une édition 2016 compliquée par la météo, ne veut pas penser pour l’heure au scénario catastrophe, comme une finale hommes décalée au lundi, comme en 2012. Guy Forget a également dévoilé que la première demi-finale hommes (Nadal-Federer) se disputera en premier demain. Logique car les autres demi-finalistes ne sont pas encore connus… Pour rappel, il y a une double billetterie prévue pour les demi-finales hommes sur le Central. « Je pense plus aux spectateurs, aux enfants qui rêvaient de cette journée ici. Pourtant, j’ai vu beaucoup de sourires. C’est vraiment dur pour eux. Les joueurs et les joueuses sont très bien lotis. On va essayer de faire les meilleurs choix possibles compte tenu des circonstances », conclut le directeur du tournoi, qui risque de passer une voire plusieurs mauvaises nuits et qui va se faire des nœuds dans la tête pour que cette édition ne se termine pas en flop pour le seul tournoi du Grand chelem qui n’est pas encore doté d’un toit.
Nicolas Chapon