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Roland, ça devient excitant !

Le huitième de finale entre Jo-Wilfried Tsonga et Novak Djokovic aura bien lieu demain. Les deux hommes se sont imposés hier et se retrouveront après leur épique quart de finale à Roland-Garros, il y a deux ans. Chez les dames, Pauline Parmentier, qualifiée elle aussi, n’en finit plus de (se) surprendre.

Une actualité chasse l’autre. Jo-Wilfried Tsonga s’est imposé sans concéder un set contre Janowicz, hier (6/4, 6/4, 6/3), et a signé une éclatante revanche après sa défaite à Rome. Juste avant, Novak Djokovic avait plié l’affaire face à Marin Cilic, non sans s’être causé quelques frayeurs (6/3, 6/2, 6/7, 6/4). Mais c’est bien du duel du prochain tour entre ces deux-là dont tout le monde parlait en soirée.

Djokovic et Tsonga, c’est une vieille histoire. Vieille et compliquée. Le Français n’y va pas par quatre chemins. « S’il y a un joueur qui a gâché ma carrière, c’est bien lui ! », a-t-il balancé. En 2008, il avait perdu contre le Serbe en finale de l’open d’Australie (4/6, 6/4, 6/3, 7/6), l’unique finale de Grand Chelem dans sa carrière. Depuis, il traîne ce revers comme un boulet. « C’est vrai que j’ai battu Novak plusieurs fois, mais jamais dans des grands moments. Si je pouvais faire pencher la balance… », a-t-il confié.

Il y a deux ans, il avait failli voir s’envoler ses vieux démons. Cette fois, c’était à Roland-Garros, en quart de finale. Mais quatre balles de match manquées plus tard, il s’effondrait de nouveau pour concéder une cruelle défaite en cinq manches (6/1, 5/7, 5/7, 7/6, 6/1). « Ce n’est évidemment pas un bon souvenir, même si j’y ai vécu des émotions terribles », admet le Français.

Hier, il n’a pas voulu s’étendre, considérant toutefois qu’il se « préparait au combat et que, comme les fois précédentes », il croyait en ses chances. « Pour battre Novak Djokovic, il faudra de toute façon réaliser un grand match. Chez lui, il faut tout surveiller. Mais c’est moi en particulier à qui il faudra que je fasse attention. Je ne devrai rien montrer, rien donner. »

« Des occasions de plier le match »

En face, Djokovic s’annonce effectivement comme l’homme qui valait quinze milliards. Il est clairement le grand favori de la quinzaine. Toutefois, son jeu d’hier n’a pas offert réellement toutes les garanties attendues. Sa victoire contre Marin Cilic aurait certainement pu être bouclée avant cette quatrième manche crispée. Le Serbe, qui pensait avoir fait le plus compliqué en s’adjugeant les deux premiers sets, a finalement dû prolonger les débats, montrant même quelques signes de nervosité. Il a de nouveau gâché dans le quatrième, en ne concrétisant pas quatre balles de break qui lui auraient permis de s’envoler à 5-1. «J’ai eu des occasions de plier le match dans la troisième manche et je ne les ai pas saisies», a-t-il reconnu. « Au quatrième, je lui donne des chances de revenir. Heureusement, j’ai réussi à garder le contrôle de mes nerfs dans les moments importants. »

Les regrets de Gilles Simon

C’est justement ce qui a envoyé, en soirée, la Française Pauline Parmentier en huitièmes de finale. La Nordiste n’en finit plus de surprendre et de s’offrir des retournements de situation. Allongée sur le terrain après une dernière balle “out’’ de l’Allemande Mona Barthel, elle n’en revenait, elle-même pas de son parcours tonitruant, alors qu’elle avait bénéficié d’une wild-card. Tout avait pourtant indiqué, dans la première manche, que la Française de 28 ans ne poursuivrait pas sa belle aventure (1/6) mais, comme sur le match précédent, elle se refaisait une santé (6/1).

Preuve qu’elle a franchi un cap, Pauline Parmentier, d’ordinaire si fragile dans les moments importants, se livrait à un finish épatant, en coiffant Barthel sur le fil, alors qu’elle était menée 5-3 (7/5). Sa prochaine adversaire, Muguroza, tombeuse de Serena Williams, ne sera certes pas un cadeau, mais là non plus, la mission ne sera pas impossible.

Dans le clan des garçons, le troisième tour a été fatal à Gilles Simon, battu sur le central et dans une ambiance de stade de foot par Milos Raonic. Même terriblement irrégulier, le Canadien s’est finalement montré le plus solide nerveusement, à la nuit tombée, pour conclure un cinquième set de folie (6/4, 3/6, 6/2, 2/6, 7/5). Simon avait pourtant décuplé son énergie pour rattraper son break et revenir à 5/5, mais il commettait l’irréparable, dans la foulée, sur son service. Et de conclure, fataliste : « Raonic a un jeu très aléatoire, avec des balles qui sortent parfois de huit mètres ou des amorties qui font quatre rebonds avant le filet. Mais il possède cette force incroyable de mettre la balle qu’il faut au moment où il faut. »

De notre envoyée spéciale à Roland-Garros : Delphine Catalifaud

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