RN 67 : le chantier dans les délais

Si l’enrobé recouvre désormais toute la totalité du tracé, les travaux réalisés entre les giratoires de l’autoroute à Semoutiers et de Chaumont ne sont pas encore terminés. Encore une semaine de patience.

Un peu plus de 30°C au-dessus des casques. Quelque 170°C à hauteur des chaussures. Ce mercredi en début d’après-midi, c’est de nouveau sous une température estivale que les employés d’Eurovia achèvent la pose de l’enrobé jusqu’au giratoire de Chaumont. Sur chaque demi-voie de la RN 67, finisseurs, compacteurs, camions avancent lentement sur la chaussée pour réaliser cette opération délicate, mais rendue plus aisée par le fait que, depuis le 12 juin, la circulation a été totalement coupée (lire l’encadré). Sans ce mal nécessaire, la qualité de la chaussée ne serait pas la même, et les travaux auraient duré un mois supplémentaire, insiste la Direction interdépartementale des routes (DIR-Est).

Centrale dans la Meuse

A raison d’une quinzaine d’ouvriers chaque jour, dont les machines sont alimentées par les camions venus de la centrale d’enrobage de Givrauval dans la Meuse – actuellement, « de 26 à 31 poids lourds », précise Romuald Manzoni, chef du centre de Bologne de la Dir-Est -, le chantier est dans les délais, malgré les orages des semaines précédentes.

Si la totalité du tracé de 8,8 kilomètres est, depuis mercredi soir, totalement refaite, le chantier de la RN 67, depuis le giratoire de l’autoroute A5 à Semoutiers jusqu’à celui de Chaumont, n’est pas encore terminé. Il reste en particulier tous les travaux de signalisation et d’assainissement à réaliser. 

Bandes de vigilance

Par exemple, des employés de l’entreprise Signature poursuivent, à l’aide d’une tige de guidage et d’un bidon de pré-marquage rempli de peinture, la réalisation du tracé de la ligne de séparation des voies. Elle sera ensuite matérialisée, et recouverte de bandes permettant d’alerter un conducteur gagné par la fatigue à la sortie de l’A5.

Le chantier doit être livré le 7 juillet 2023, au moment des départs en vacances. Encore une semaine de patience.

L. F.

Quand c’est barré, c’est barré…

Rien que dans la journée, les agents haut-marnais de la DIR-Est doivent, une quinzaine de fois par jour, rétablir les barrages. Car en dépit des interdictions, des usagers n’hésitent pas à procéder eux-mêmes – sans les remettre, bien évidemment – au « démontage » des barrières en plastique, panneaux et plots qui leur interdisent l’accès à la route en travaux. Au risque ensuite de nuire à la qualité du chantier, qu’ils n’hésiteraient pas, plus tard, à pointer du doigt. Face à ces gestes d’incivisme, les agents ne peuvent que rappeler que si la route est interdite – exemple au croisement des directions de Brottes et de Villiers-le-Sec -, c’est qu’il y a de bonnes raisons.