Risques auditifs : un spectacle pédagogique pour prévenir

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à souffrir de troubles de l’audition du fait de l’exposition sonore à des niveaux dangereux, que ce soit lors de l’écoute ou de la pratique de musique amplifiée. Environ 25 % des jeunes de moins de 25 ans présentent aujourd’hui une perte auditive reconnue comme pathologique.

Partant de ce constat, une animation pédagogique a été mise en place. Les élèves de 4^e se sont rendus dans une vraie salle de concert, La Niche de Dommarien en l’occurrence, vendredi 31 mars, pour une représentation donnée par les musiciens du groupe Ouie-Fi, dans le cadre du label “Peace and lobe”. Celle-ci était initiée par Arts vivants 52, en partenariat avec le réseau Polca (Pôle régional de musiques actuelles de Champagne-Ardenne) et Grabuge. Elle avait pour but de sensibiliser les jeunes aux risques auditifs et ainsi de les aider à gérer de manière consciente dans leur vie quotidienne les différentes pratiques de l’amplification musicale telle qu’ils y sont confrontés de par leurs habitudes de consommation actuelles (écouteurs, soirées) ou futures (discothèques, concerts…)

Le spectacle était réalisé par les artistes en situation de concert, sur scène, avec leurs instruments et matériel d’amplification. Il a permis d’aborder de façon concrète la production et la gestion des musiques amplifiées. Chacune des parties du spectacle était ponctuée par des morceaux joués par le groupe et plusieurs thématiques ont été abordées comme le système auditif, le son, le son d’un concert, les musiques amplifiées, l’écoute au casque ou la législation des volumes sonores. Les élèves étaient accompagnés d’Aurélie Arlant, infirmière, Myriam Meugnier, conseillère principale d’éducation et d’Alice Marchais, professeur de musique qui avaient préparé cette sortie pédagogique. Un temps de classe avait été pris auparavant et au retour, un nouveau point a été fait avec leur enseignant en musique. « Ils ont eu les bons conseils. On espère qu’ils s’en souviendront », a souligné l’infirmière du collège.