Rimaucourt : Ça roule pour le nouveau centre d’exploitation routier
Opérationnel depuis une dizaine de jours, le nouveau centre d’exploitation routier construit par le Département était inauguré hier.
Depuis une bonne semaine, les huit agents et le chef d’équipe du centre d’exploitation de Rimaucourt ont intégré leurs nouveaux murs. Sans regrets, ils ont quitté la vieille bâtisse d’Andelot. Hier, ce nouveau centre dépendant du Conseil départemental était inauguré en présence d’élus des environs, des salariés et des représentants des dix entreprises qui ont œuvré à la construction. Après avoir coupé le ruban et rapidement sillonné le bâtiment de 700 m2, les convives ont jeté un œil aux extérieurs. Tout le monde a apprécié l’espace permettant les manœuvres et l’agencement pensé pour faciliter la vie au quotidien.
Plus de 2 millions d’euros d’investissement
Maire de Rimaucourt, Jean-François Gunther, rappelait que ce bâtiment est rapidement sorti de terre. La première pierre a été posée le 7 juillet 2020 et les travaux réceptionnés le 16 juin dernier. « Avec la déchetterie, cela fait deux équipements sur cette zone de la Vieille forge – qui se trouve rajeunie ! – ayant une vocation intercommunale », saluait-il.
Nicolas Lacroix n’a pas manqué de tacler, dès sa prise de parole, l’absence de représentation de l’État. « Le Conseil départemental investit plus de 2 millions d’euros pour le territoire et personne ne vient », tonnait-il en souhaitant vivement « que ce soit repris » par les journalistes présents. « Quand on veut repasser nos routes à 90 km/h, après tout, ce sont eux qui nous mettent des bâtons dans les roues », complétait-il.
Ce centre d’exploitation est le cinquième ainsi reconstruit. Le premier a été fait en 2015 à Châteauvillain. Ont suivi ceux de Prauthoy en 2018, puis Doulevant et Montigny en 2019. Le prochain sera inauguré dans quelques semaines à Bourg-Sainte-Marie.
Le bâtiment d’Andelot à vendre
Les éventuelles erreurs qui ont pu être faites dans les premiers ont été corrigées. Offrant des conditions de travail améliorées à l’équipe qui œuvre pour les routes du secteur, ce nouveau site est de plain-pied et parfaitement fonctionnel, « bien visible en bord d’une route départementale », comme souligné par Nicolas Lacroix. « Le bâtiment d’Andelot est à vendre », glissait ce dernier aux élus d’Andelot à toutes fins utiles.
Nicolas Lacroix avait encore un message à faire passer : « Nous connaissons le réseau, nous sommes les mieux placés pour gérer les routes nationales », lançait-il en regardant plus spécialement le sénateur Charles Guené.
S. C. S.