Ric-rac – L’édito de Christophe Bonnefoy
Il se passe toujours quelque chose avec le PSG. Notamment en Ligue des champions. Et les mauvaises langues ajouteront en l’occurrence… surtout avant les matches. Car depuis plusieurs saisons, le club le plus puissant de France est désespérément venu buter sur les huitièmes ou les quarts de finale de la compétition. En passant parfois à travers des rencontres pourtant capitales, souvent à cause d’avant-matches mal gérés.
Systématiquement, le club a semblé être victime d’une sorte de malédiction, avec des blessés à la chaîne au moment d’entamer la dernière ligne droite. Malédiction, vraiment ? Ou incapacité pour les dirigeants à gérer une saison de bout en bout et à préserver leur effectif ? La question était encore sur toutes les lèvres hier, avant d’affronter l’Atalanta Bergame. Veratti out. Di Maria suspendu. Mbappé sur le banc, à peine remis d’une entorse. Le syndrome du chat noir, également symbolisé par la blessure de… l’entraîneur, Thomas Tuchel, avant ce match crucial. Presque drôle.
Ce mercredi soir, le PSG jouait donc sa saison à quitte ou double. Une victoire en quart de finale, et le rêve d’un objectif enfin atteint devenait (possible) réalité. Une défaite, et ça sentait le cauchemar, après toutes ces années pour les Qataris à investir presque à fonds perdus sur le plan européen. Le coach tendait le dos. Certains joueurs attendaient de voir pour décider de leur avenir au club.
Il aura fallu trois petites minutes pour ne pas connaître ce qui se serait apparenté à une catastrophe industrielle. Le PSG est en demi-finale… en ayant été mené pendant tout le match et en n’arrachant sa qualification que dans les ultimes minutes de la rencontre. Sans grande assurance. Mais comme on dit, c’est le résultat qui compte…