Retour à l’école pour la dictée nationale du Rotary-club

J’AI TESTÉ POUR VOUS… La dictée nationale du Rotary-club, qui a réuni une cinquantaine de participants, samedi 11 mars au lycée Saint-Exupéry. Une action du club-service pour lutter contre l’illettrisme et qui n’était pas sans piège !

C’est une des causes pour laquelle le Rotary-club, partout en France, investit du temps et de l’argent : l’illettrisme. Il y a trois ans, le club-service a trouvé une façon originale de sensibiliser l’opinion sur ce sujet en organisant sa dictée nationale, à laquelle participent des milliers de Français, dans différentes sections, au mois de mars.

Les noms propres au tableau

Pour la première fois, le Rotary-club de Saint-Dizier a organisé l’événement, ce samedi 11 mars, au lycée Saint-Exupéry. Une cinquantaine de participants se sont inscrits. Elèves de primaire, collégiens, lycéens et adultes ont écouté avec attention l’écrivain Thierry Beinstingel qui dictait le texte établi par Yves Losser, ancien président du Rotary de Verdun. Un texte en trois parties, les collégiens ne faisant que la première, les adultes l’intégralité.

Nous avons pris part à l’exercice semé d’embûches. Si les noms propres Cicéron et Virgile ont été écrits au tableau, Thierry Beinstingel a avoué s’être fait « prendre à son propre jeu » au moment de dicter les « crânes d’œufs » mais en prononçant œuf au singulier. L’auteur a insisté sur les liaisons suivantes afin de ne pas piéger son auditoire sérieux : « Vous vous en sortez très bien… » Des pièges, il y en avait quelques-uns et lorsque l’on passe outre, on n’évite pas quelques erreurs. Ainsi ai-je écrit crayon à « billes » au lieu de « bille » ou commis la faute que je ferai toute ma vie sans correcteur technique : « éthymologie » à la place de la bonne « étymologie ». Ajoutez une belle faute d’inattention et vous obtenez une copie imparfaite. Moralité, il faudrait refaire des dictées chaque mois pour atteindre l’excellence sans aucune assistance !

N. F.

n.frise@jhm.fr