Restos du Coeur : « Être bénévole est très enrichissant »
Mardi 1er décembre, le JHM abordait le lancement de la campagne d’hiver des Restos du Cœur. Ce mercredi, le responsable du site, Bernard Blumerel, tient à saluer l’engagement des bénévoles « sans qui rien ne serait possible ».
L’association des Restos du Cœur est très sollicitée cette année. Encore plus que d’ordinaire en partie à cause de la crise sanitaire. Pour gérer ces nouvelles familles, les bénévoles sont sur le terrain. « 50 % sont pleinement actifs parmis les 92 d’inscrits actuellement. Ils ont beaucoup d’attaches ici. Une professeure est venue trois mois pendant le premier confinement », détaille Bernard Blumerel, responsable du site.
Des actions très diverses
Pour Nelly, bénévole depuis 7 ans, “les Restos du Cœur” était une évidence. « Je travaillais dans l’administration et j’avais besoin de lâcher les papiers et d’être en contact avec d’autres gens, d’être confrontée à une autre réalité. Heureusement, je n’ai jamais manqué de rien alors je voulais me sentir utile et aider les autres. »
Un autre élément l’a poussée à s’engager auprès des Restos, en plus du fait d’avoir déjà des amis dans l’association, la diversité des actions.
En effet, chaque bénévole peut évoluer dans les fonctions qu’il occupe grâce à des stages.
« À notre arrivée, on signe un engagement renouvelable tous les ans. On est là pour servir et non se servir. Au début, je faisais beaucoup de distributions alimentaires, trier les boîtes, vérifier les dates de péremption. Aujourd’hui, je m’occupe des dossiers des familles qui demandent de l’aide. C’est important que tout soit bien cadré. »
D’ailleurs, cette gestion se fait toujours à deux. « Nous ne pouvons pas choisir individuellement qui a des droits ou non. C’est pour cela que nous avons toujours un binôme. En plus de nous référer à notre grille nationale, le fait d’être à deux permet de prendre les meilleures décisions possible. »
La bénévole précise que pendant l’été, les instructions étaient d’accueillir toutes les personnes qui se présentaient. « Ça a été compliqué mais nous avons réussi. Plusieurs familles nombreuses de 6 ou 7 personnes venaient mais également des mamans qui avaient peur pour leurs enfants. »
En plus de cela, les membres de l’association, peuvent aller prêter mains fortes aux différents centres du département. « Nous sommes tous polyvalents. C’est ce qui permet de ne jamais s’ennuyer. »
Caroline M.Dermy
c.dermy@jhm.fr