Rentrée dans l’hémicycle pour les élus départementaux
Pour la séance plénière du vendredi vendredi 17 septembre, les élus du Département ont réintégré la salle Jean Schwab.
Après des mois en visioconférence puis des réunions en présentiel avec espacement maximum salle Niederberger, les conseillers départementaux ont retrouvé leur salle habituelle. « C’est un nouveau signal vers un retour à “la normale” que j’entoure bien sûr de tous les guillemets possibles », se réjouissait le président, Nicolas Lacroix, dans l’hémicycle Jean Schwab. Un choix assorti de l’application stricte des règles sanitaires, impliquant « de conserver le masque, correctement porté » lors de la séance.
Absences, déplacements : les élus rendent des comptes
En cette période de rentrée, le président a passé en revue le règlement intérieur, après un été qui porte conseil. Le principal changement porte sur les règles d’assiduité. Comme rappelé par Nicolas Lacroix, les séances sont filmées pour garantir la transparence et la large diffusion des travaux de l’assemblée. « Cet hémicycle, c’est notre image institutionnelle et elle ne peut être dégradée par des comportements inappropriés ou un trop grand niveau d’absentéisme », martelait-il en comparant cette diffusion à celle des débats du Sénat ou de l’Assemblée nationale. Dans cet esprit, les élus ont adopté un règlement plus contraignant s’agissant des absences, avec des retenues sur indemnité. Se défendant d’être là pour faire le gendarme, Nicolas Lacroix a aussi proposé de rendre lui-même des comptes en définissant un budget annuel pour ses déplacements en tant que président de la collectivité.
« Une volonté d’avancer »
Élue d’opposition, Laurence Robert-Dehault a pris la parole à plusieurs reprises. Elle a notamment souligné et déploré que le Département s’engage dans des projets ne figurant pas dans ses compétences, « comme l’abattoir, la gendarmerie ». Ce à quoi le président a répondu : « On n’a pas une compétence directe, mais une volonté de faire avancer les choses. Nous devons être réactifs et ne pas nous enfermer dans des compétences strictes. Il faut inverser la tendance pour apporter des services. Nous sommes là pour être partenaires de l’État. »
S. C. S.
Lire aussi : https://www.jhm.fr/departement/places-de-cine-offertes-comment-ca-marche/