Réforme des retraites : Langres répond présent
La manifestation contre le projet de réforme des retraites a rassemblé, samedi 11 février, entre 800 et 1 200 personnes à Langres, moins que lors des précédentes mobilisations. Mais dans un contexte différent, de premier samedi des vacances scolaires, a noté l’intersyndicale.
Faut-il parler d’essoufflement ? Ou de baisse logique dans un contexte de début de vacances scolaires et de week-end ? Toujours est-il que, ce samedi 11 février, moins de manifestants que lors des précédents rendez-vous ont battu le pavé des artères langroises. Ils étaient entre 800 et 1 200 personnes (selon, respectivement, les autorités et les syndicats), même si jhm quotidien a eu un comptage, rue Diderot, se rapprochant plutôt des 1 500 personnes.
Mais qu’importe les chiffres, pour Michel Blanchon, de la CGT (Union départementale et cheminots de Chalindrey), satisfait de voir « au moins un millier de personnes. Pour une petite ville comme Langres, un samedi, c’est tout de même très bien ». L’intersyndicale départementale, manifestement, ne s’attendait pas à davantage et avait d’ailleurs adapté son parcours (avec une boucle autour de la place Bel’air), pour le rendre davantage accessible aux familles. L’essentiel, il est vrai, n’était pas là : la mobilisation a démontré, s’il en était encore besoin, que le projet de réforme des retraites, porté par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, suscite toujours une forte opposition contre lui.
Le cortège en était l’illustration, intergénérationnel (des lycéens aux retraités), ou encore mêlant Fonction publique et salariés du privé. Une délégation de sapeurs-pompiers langroise était, par exemple, présente. Les enseignants, du premier comme du second degré, n’étaient pas en reste.
N. C.