(Re)découverte de l’église Saint-Martin
ARC-EN-BARROIS
De nombreuses évocations, de nouvelles révélations : chacune des visites de l’église Saint-Martin apporte de nouveaux éléments qui racontent la grande et les petites histoires de la vie d’un bourg et de son point central, l’église.
Saint Martin est le premier saint à ne pas avoir été martyr. Son nom vient de Mars, le dieu de la guerre, faisant référence à son père qui était militaire. En France, Martin est certes le nom de famille le plus courant mais 3 700 églises portent son nom.
Le clocher, avant la Révolution, possédait quatre cloches. Elles ont été fondues, comme beaucoup, pour faire des canons. Trois d’entre elles ont été réinstallées en 1802, 1822 et 1891. La grosse cloche, en 1822, a eu pour parrain, Louis Philippe d’Orléans futur roi (1830-1848), et pour marraine, Adélaïde d’Orléans, sa sœur.
La visite a été guidée et commentée par Daniel Guillemin, ancien président et actuellement administrateur de l’association Arc, patrimoine et culture. Elle a commencé par les anciennes portes extérieures, l’entrée principale à l’origine aujourd’hui enterrée qui se trouve à l’opposé de l’actuelle, les gargouilles dont une qui présente un état de délabrement qui compromet son existence sans une intervention rapide. A l’intérieur, le guide a attiré l’attention des visiteurs sur les quatre couronnes de lumière qui sont un don de M. Tiby, sur les vestiges de la chapelle Sainte-Agathe dont il ne reste rien et sur l’actuelle chapelle Saint-Hubert dans laquelle certaines familles riches avaient droit de sépulture ou droit de charnier.
Préparées et orchestrées chaque année par Dominique Guillaume, les visites des églises intéressent les habitants mais aussi les personnes qui suivent l’itinéraire d’“Un village, une église”. Une vingtaine de personnes a visité celle d’Arc-en-Barrois samedi 13 août.