Régional 1 : Les Chaumontais gagnent sans la manière, mais grimpent sur le podium

Sur la pelouse synthétique du stade Pierre-Flamion, ouverte aux quatre vents, les Chaumontais, ont longtemps senti le souffle d’une contre-performance, dimanche 26 février, face au promu Sorcy Void. Mais un penalty de Yacine M’Zouri a enlevé une belle épine du pied des Préfectoraux (1-0). Un succès sans la manière, mais qui place les Chaumontais sur le podium.

A Chaumont (synthétique Pierre-Flamion). Mi-temps : 0-0. 80 spectateurs environ. Arbitre : M. Leroux, assisté de MM. Difallah et Bertrand.
But pour le Chaumont FC : M’Zouri (71’ sur penalty).
Avertissement à Sorcy Void : Atte (74’).
Exclusion temporaire au Chaumont FC : M’Zouri (90’).
CHAUMONT FC : Legay – Mambo, Job (cap.), Billaud – Jannel – Robert, Finot, Bery, Mangin – M’Zouri – Nazifi. Sont entrés en jeu : Bouko, Briard, Royer. Entr. : S. Girault.
SORCY VOID : Cochener – Logellon, Nanty (cap.), Guillaume, Atte – Simon, Bozzonetti, F. Martin – Chenin, Dos Santos, Alaimo. Sont entrés en jeu : Navrot, A. Martin, L. Martin. Entr. : B. Gruner.

Simon Girault, l’entraîneur du Chaumont FC, avait dit que le début de la rencontre contre Sorcy Void, dimanche 26 février, serait importante, demandant à ses joueurs de prendre les choses en main afin de plier rapidement le match. C’est la théorie. La pratique a été différente. La faute à des passes qui n’arrivent pas, à des touches de balle superflues et un gardien que les Chaumontais font briller. C’est le cas sur un centre-tir de Léo Mangin (10’), une frappe du gauche de Yanis Finot (11’), un coup franc de Léo Mangin que Flavien Job ne parvient pas à dévier (18’). Et lorsque le portier meusien est en mauvaise posture, c’est Laurit Nazifi qui s’emmêle les crayons aux six mètres (20’).

Des vendanges tardives que les Préfectoraux sont tout près de payer cash sur la seule occasion des Meusiens, en contre. Dos Santos sert parfaitement Chenin, tout seul face à Alexis Legay, mais le portier local sauve son équipe en repoussant parfaitement la balle du pied (34’).

Un avertissement sans frais pour les hommes de Simon Girault qui, bien que manquant de dynamisme et de justesse, auraient pu regagner les vestiaires avec un but d’avance, mais la frappe de Yacine M’Zouri, sur un service du précieux Anthony Jannel, trouve le poteau extérieur (45’).

Yacine M’Zouri sauve le CFC

La seconde période est une attaque-défense, mais entre des Meusiens courageux et des Chaumontais toujours aussi peu emballants, les courageux spectateurs qui ont bravé le vent et le froid, se demandent bien si les Préfectoraux vont trouver la faille.

L’arbitre leur en donne la possibilité en sifflant un penalty, à la suite d’un corner, pour une faute du gardien sur Yacine M’Zouri. Sévère ? Ce dernier ne se pose pas la question et transforme la sentence, inscrivant son neuvième but de la saison (1-0, 71’).

Heureusement pour les Chaumontais qui, par la suite, sont incapables de “tuer” le match, à l’image de Quentin Briard. L’attaquant local trouve le gardien sur sa route (79’), un défenseur (81’) et, pour finir, l’un puis l’autre (89’).

Lors des cinq minutes de temps additionnel, à dix contre onze, le buteur Yacine M’Zouri écopant d’une exclusion temporaire alors que c’est lui qui a été victime d’une grosse faute, il y a de la fébrilité chez les Chaumontais. Ils ne craquent pas et renouent, dans la douleur et sans la manière, avec la victoire. Qu’importe le flacon, d’autant qu’avec les résultats de cette journée, les hommes de Simon Girault grimpent sur le podium !

Yves Tainturier

Paroles d’entraîneur
Simon Girault (entraîneur du Chaumont FC) : « Il y avait un peu d’appréhension et de doute après le match à Marnaval. Il ne faut pas “tirer” sur les joueurs. Dans une saison, il y a des matches que l’on doit gagner comme ça, même en n’étant pas bons. On a dominé, avec une certaine maîtrise. On a manqué de vitesse, de rythme. On ne réussit pas tout. C’est rageant. Dans un bon jour, on peut en mettre trois ou quatre. Il y a des situations que l’on gère mal. On se repositionne au classement. Il faut savoir s’en contenter. »