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Tatouage : qui s’y frotte s’y pique (et ça fait du bien)

Ça gratte. Mais c’est pour la bonne cause !

Le tatouage. Phénomène de mode ? Ou vécu personnel gravé dans le marbre pour l’éternité ? Un peu des deux, parfois. On a testé pour vous. Ça gratte un peu… mais ça fait du bien !

Le tatouage. Le tattoo. Certains sont charmés par ce phénomène de mode qui, quelque part, banalise le sujet, quand jadis, il était l’apanage des voyous, souvent des taulards. Aujourd’hui, il n’est pas sur toutes les peaux. Mais un grand nombre.

Discret motif ou pièce beaucoup plus imposante qui tutoie à la fois l’art et sa propre psychologie, il apporte à soi-même. Pas aux autres, finalement, mais juste à celui qui ne s’en séparera plus.

Le tatouage, fruit d’une mûre réflexion pour le coup. On se lance ? C’est parti ? Déjà choisir son bourreau. Son tatoueur pardon. Son artiste. Le week-end des 16 et 17 mars se tenait à Besançon une convention internationale, que d’aucuns appelleront salon. Tout près de chez nous. La bonne occasion pour concrétiser ses envies.

Stress en approche

Le dévolu est jeté sur un artiste marseillais. Il côtoiera dans le Doubs des stars de la discipline, comme Dime Reck. Et d’autres plus anonymes mais forcément compétents. La sélection s’opère sur dossier. A distance, quand on n’a pas pris soin de monter de toute pièce un projet, on en choisit un que le professionnel a créé. S’il est sérieux – il l’est ici -, on se téléphone, on modifie, on développe, on enlève, on ajoute, on se jauge, on apprend à se connaître (un peu). Essentiel ici : le coup de cœur ne doit pas être que pour le graphisme. Pour celui qui va vous piquer, aussi…

Le jour J, qui plus est lorsqu’on se lance pour la première fois, on stresse. Un mélange d’angoisse et d’excitation, en fait. On arrive, on se parle, on (re)fait connaissance, on affine ce qui peut encore l’être. Puis JCA Point Noir, c’est lui le pro, ce jour-là, imprime ce qui peut s’apparenter à un calque, avant de vous l’apposer sur le bras. Ok ? C’est bon ? On y va.

Ça gratte…

Il faudra trois heures. Trois heures où parfois on fait semblant d’être détendu. Trois heures où, quelquefois, le rictus alerte le tatoueur sur une désagréable douleur. C’est le jeu. Il faut souffrir pour être… Bref ! Les dernières minutes sont un peu compliquées. Le grattage – le remplissage des motifs – achève le client. Celui qui pourtant sait que ce qui restera inscrit dans sa peau lui ressemblera. Et surmonte ce qui pourrait s’apparenter à de permanentes griffures de chat. Expérience particulière parce que nouvelle. Marquante parce que définitive. Nous voilà imprimé. Noirci. Toile humaine.

On a testé pour vous… On a testé pour vous, en fait, ce qui est un véritable test pour soi. Loin du simple caprice, parce que franchir le pas était un choix mûrement réfléchi. Parce que définitivement, on ne se tatoue pas pour les autres. Mais pour soi. Pour ce que son tatouage représente au plus profond.

On comprend mieux, dès lors, tous ces petits humains au hasard des allées, tantôt discrètement marqués, tantôt couverts de petits morceaux de vie qui, chacun, représente quelque chose. Sans jugement aucun.

La douleur – supportable – vaut bien, finalement, ce qui n’est pas qu’une simple marque sur le corps…

Christophe Bonnefoy

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