Politique : Quentin Brière sur tous les fronts
RENTRÉE POLITIQUE (2). Après Jean-Luc Bouzon et avant Pascale Krebs, c’est au tour de Quentin Brière d’exprimer ses objectifs en ce début d’année scolaire. Commerce, vie scolaire, proximité, sécurité… Le maire a fait le tour des dossiers lors d’une conférence de rentrée.
Dans notre édition du mardi 19 septembre, Jean-Luc Bouzon invite Quentin Brière à « se préoccuper de la vie quotidienne des Bragards ». Lecture assidue du jhm quotidien par l’intéressé ou pur hasard ? Toujours est-il que l’édile a démarré sa conférence de presse ainsi, ce mardi, depuis son bureau, au premier étage de l’Hôtel de ville : « J’aborde cette rentrée en insistant sur le quotidien des Bragards. »
Le Passeport du civisme le 10 octobre
Aux côtés de sa première adjointe Rachel Blanc et de Virginia Clausse, adjointe à la Communication, aux Familles, à la Vie scolaire et aux solidarités, le maire a abordé plusieurs sujets « qui concernent uniquement la ville », a-t-il précisé, la rentrée de l’Agglo se faisant début octobre*.
A commencer par la rentrée scolaire qui a vu 2 250 élèves reprendre le chemin de l’école, « c’est six élèves de plus que l’an dernier », se félicite Quentin Brière, qui a évoqué le plan quinquennal de transformation des cours d’école ; les dispositifs extra-scolaires (Passeport du civisme, qui démarre pour la 3e année le 10 octobre, l’orchestre Démos, « la forêt fait école » en partenariat avec Diderot, à Marnaval – nous y reviendrons) ; ainsi que le lancement du concours d’architecte de la future école du Clos-Mortier. Objectif de mise en route : la rentrée de septembre 2026. « C’est un magnifique signal que de construire une école dans une ville moyenne », a déclaré Quentin Brière, « la dernière en date, c’était Jean-de-la-Fontaine il y a quinze ans », rappelle Virigina Clausse.
Une taxe sur les friches commerciales
Si les scolaires sont une préoccupation, les adultes ne sont pas en reste avec une hausse du budget alloué au service de proximité renforcé : 250 000 € cette année contre 200 000 € en 2022, en complément du gros entretien de voirie (1 M €), la municipalité liste ses améliorations en matière de voirie (rues Henry-Bordeaux, Costes-et-Bellonte, de l’Arquebuse notamment).
Au milieu d’une dense conférence rentrée, deux autres sujets phares sont ressortis : l’armement de la police municipale (lire en page 8) et le plan de soutien au commerce. Pour lutter contre la vacance, la ville va instaurer une taxe sur les friches commerciales vides depuis plus de deux ans. Si la mesure doit être votée lors du prochain conseil municipal, le 28 septembre, ses contours ont été dévoilés mardi. « La taxe sera de 20 % de la valeur foncière du bien la première année (de vacance, ndlr), 30 % la deuxième, 40 % la troisième », détaille Rachel Blanc. La Ville lance aussi un dispositif d’aide aux commerces qui s’installent (25 % dans la limite de 10 000 € pour les travaux ou l’équipement) et aux propriétaires qui amélioreront leurs locaux à louer. Quentin Brière a par ailleurs indiqué être en contact avec des développeurs afin de démarcher des enseignes nationales. A suivre…
* En même temps que le nouveau nom de l’intercommunalité sera dévoilé.
N. F.