Quentin Brière : « Cœur de Ville, Vert-Bois, Petites Halles… ça avance »
Quentin Brière est allé à la rencontre des habitants du Clos-Mortier, mardi 3 octobre, pour faire un point sur l’actualité municipale et écouter leurs doléances. L’occasion pour le maire de dire que les grands projets d’aménagement urbain avancent.
Dans ce genre de réunion, il y a les pour et il y a les contre. Ceux qui sont là pour applaudir et ceux qui sont là pour râler. C’est ça la démocratie. Et en décidant d’aller à la rencontre des Bragards, tous les deux mois, Quentin Brière en a fait l’un de ses exercices favoris. Mardi 3 octobre, c’est à L’Eclipse Bar, au centre commercial du Clos-Mortier, qu’il avait donné rendez-vous à la population.
Face à une petite quarantaine de personnes, il a d’abord présenté quelques points d’actualité, sur la rentrée scolaire, la police municipale, le plan commerce, la future halle sportive et sur les combats qu’il mène pour le TGV, le doublement de la RN4 ou l’accès aux soins.
« En fin d’année, on pourra vous présenter les plans de la transformation de tout ce secteur du Cœur de Ville. »
Mais rapidement, c’est sur les grands projets que l’ont interrogé les riverains. L’occasion pour Quentin Brière de faire quelques annonces et de rassurer les impatients. A commencer par le projet Cœur de Ville, amorcé en 2008, remanié à d’innombrables reprises, et pour lequel aucune réalisation concrète n’a encore vu le jour quinze ans plus tard.
« Ça prend plus de temps que prévu d’accrocher les investisseurs », a reconnu Quentin Brière, qui n’a pourtant pas ménagé ses efforts sur le sujet depuis son élection en 2020. « A Saint-Dizier, il n’y a que les bailleurs sociaux qui investissent. Il faut inverser ça ! »
Avant de faire une annonce : « En fin d’année, on pourra vous présenter les plans de la transformation de tout ce secteur. » Enfin ! Il ne restera plus qu’à trouver les promoteurs pour qu’ils deviennent réalité…
Quentin Brière veut faire du Vert-Bois « le plus beau quartier de la ville »
Rendez-vous « en fin d’année », donc, pour le centre-ville, mais aussi pour le centre commercial du Vert-Bois. « Ça a été très long, mais ça y est, tout est démoli. Maintenant, il faut reconstruire. Les spécialistes des cabinets d’études nous ont dit qu’il y avait déjà trop de commerces sur le quartier pour en refaire d’autres, qu’il fallait mettre du gazon. Nous, on a dit non ! Alors, on va aller voir d’autres acteurs pour les convaincre de refaire un petit centre commercial, avec une boucherie, une boulangerie, un bureau de Poste, pourquoi pas une Maison France Services, peut-être la maison de santé qui a besoin de plus de place… En fin d’année, on pourra vous en dire plus. »
Et Quentin Brière d’ajouter : « Il faut se projeter dans l’avenir pour ce quartier. Toutes les démolitions des dernières années ont laissé des terrains vides. On pense que les gens peuvent y construire leur maison. Le Vert-Bois peut devenir demain le plus beau quartier de la ville, car il y a des belvédères à la vue incroyable ! »
Pas de décision pour les Petites Halles
Pour les Petites Halles en revanche, rien ne semble tranché. Interrogé par un riverain sur l’éventuel retour de l’édifice historique, Quentin Brière ne s’est pas clairement prononcé. « On peut faire trois choses : les remettre à l’identique, les remettre en fermant une partie pour y installer un commerce, ou ne pas le remettre là, mais ailleurs. Mais je ne suis pas le seul à décider. L’architecte des Bâtiments de France a son mot à dire. » A l’issue d’un sondage express, seules sept personnes présentes ce mardi soir ont fait part de leur envie de voir les Petites Halles restaurées retrouver leur emplacement original… affaire à suivre, donc.
P.-J. P.
Vitesse : « Il n’y a pas de solution miracle »
Après les grands projets urbains, la réunion s’est poursuivie avec des sujets du quotidien : l’éclairage public, les animations de Noël dans les quartiers, l’état des routes et des trottoirs ou la vitesse excessive. Notamment dans la rue Victor-Basch. Mettre des ralentisseurs ? Installer des panneaux stop ? Créer des chicanes avec du stationnement sur la chaussée ? Matérialiser une piste cyclable pour réduire la chaussée ? « Il n’y a pas de solution miracle », a lancé Franck Fournet, responsable du service Proximité. Mais Quentin Brière, qui n’aime visiblement pas laisser les Bragards sans réponse, a conclu : « Je m’engage à ce qu’on vous fasse une proposition d’aménagements légers pour réduire la vitesse. » Mais l’histoire ne dit pas à quelle échéance…