Quentin Brière aux Ajots : et sinon, ça va vous ?
Mardi 2 avril, Quentin Brière est allé à la rencontre des habitants aux Ajots. Comme lors de chacun de ces rendez-vous bimestriels, le maire a prêté une oreille attentive à son audience, en n’oubliant pas de promouvoir son action.
Cinq minutes de retard, et une pointe d’humour. Arrivé à 18 h 05 dans le gymnase Charles-Péguy, mardi 2 avril, et après avoir réglé un petit problème de sono, Quentin Brière s’est mis en scène, lors de sa rencontre avec les habitants, programmée tous les deux mois. Cette fois, c’était aux Ajots, quartier qui vit depuis plusieurs mois au rythme des travaux de la rue Godard-Jeanson.
Si le sujet n’est étrangement pas revenu dans les échanges entre l’élu et les Bragards, il a tout de même permis au premier de provoquer quelques sourires dans l’assemblée. « Il y en a qui font des travaux derrière, je ne sais pas qui c’est, mais on ne peut pas circuler. Du coup, je suis en retard », s’est amusé le maire.
Et le Deauville, dans tout ça ?
Sur le quartier des Ajots à proprement parler, le débat a été ténu. La démolition du gymnase où avait lieu la rencontre, prévue pour 2024, et la construction d’une nouvelle cour pour l’école Charles-Péguy, qui devrait voir le jour à la rentrée de septembre 2025, n’ont pas suscité un grand émoi. La logique de « Révéler Saint-Dizier » toujours ancrée en tête, l’édile a vanté la boucle sportive, qui passera par les Ajots.
Là non plus, l’audience n’a pas trouvé grand-chose à redire. Sauf à parler de la signalisation. « Quel statut aura cette boucle ? Comment faire pour que la cohabitation entre vélos et piétons se passe bien ? », s’est inquiété un habitant. L’édile a insisté sur un balisage de la boucle, avec de nombreux panneaux, pour promouvoir la « mixité d’usage ». « Le but est que ce soit plus qu’une piste cyclable », a-t-il ajouté.
« Que va devenir le bâtiment du Deauville ? », s’est interrogée une Bragarde, emmitouflée dans un épais manteau pour contrer le froid du gymnase Péguy. Quentin Brière de répondre : « On ne va pas se précipiter, en faire quelque chose de décevant. Dans l’idée, il y aurait des commerces, pourquoi pas un petit espace restauration… Mais on va prendre notre temps. » Aucun rétroplanning avancé, mais des annonces qui ont semblé convenir à la soixantaine de personnes présentes.
Quentin Brière, les trains, les médecins…
Les sempiternelles inquiétudes sur l’enclavement de Saint-Dizier et le manque de médecins sont évidemment revenues. Quentin Brière, comme à son habitude, a argumenté. En résumé : un vrai travail est en cours avec la SNCF, pour étoffer l’offre ferroviaire, et les maisons de santé semblent être la voie privilégiée pour que chaque Bragard ait, à terme, son médecin traitant.
L’avenir de l’office de tourisme – en cours de déménagement – a été survolé. « Le bâtiment actuel, je pense qu’on ne va rien pouvoir en faire », a songé le maire, allant même jusqu’à évoquer la possibilité d’une démolition pure et simple. Quentin Brière s’est sorti de manière plutôt habile de cette entrevue avec ses administrés, n’hésitant pas à botter en touche – le fameux « laissez-nous vos coordonnées, on vous recontacte » – lorsqu’il maîtrisait moins le dossier. Peu avant 20 h, il s’est éclipsé. Pile à l’heure.
Dorian Lacour
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