Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Quelles actions mises en place pour la Cité éducative ?

Atissar Hibour, Laurent Guillemot, Virginia Clausse, Claudy Henriot et Jessica Hodost ont fait le point sur le label Cité Éducative.

EDUCATION-INSERTION. Le 5 juillet, le sous-préfet, le recteur d’académie et le maire signaient conjointement un partenariat, labellisant le quartier du Vert-Bois en tant que « Cité éducative ». Cinq mois après, une vingtaine d’actions se sont déjà concrétisées.

« Conforter le rôle de l’école, promouvoir la continuité éducative et ouvrir le champ des possibles. » C’est par ces mots que Claudy Henriot, principal du collège Anne-Frank, résume les objectifs de la Cité éducative. Il en existe 200 sur le territoire national, dont le Vert-Bois, suite à la candidature de Saint-Dizier à l’automne 2021. Une réponse positive a suivi en février 2022 pour aboutir sur la signature d’un partenariat entre l’État, l’Éducation nationale et la Ville, le 5 juillet.

Avec 7 470 habitants dont 34,7 % sont des jeunes de moins de 25 ans, et dont 35,8 % des 16-25 ans sont non scolarisés et sans emploi, le quartier bragard cochait toutes les cases pour être labellisé.

Du concret

Sur le papier, le défi n’est pas si simple. D’abord, « il faut mieux coordonner l’ensemble des dispositifs déjà existants », poursuit Claudy Henriot, chef de file de la Cité éducative pour l’Education nationale. Mais entre l’éducation et l’insertion, « le panel est très large », souligne Virginia Clausse, adjointe à l’Education et aux Familles. « Nous n’avons pas forcément l’habitude de bosser ensemble sur ces sujets. C’est l’occasion de faire preuve de complémentarité et d’imagination, tout en mobilisant les partenaires et porteurs de projets. » Pour ce faire, « l’Etat verse 320 000 € par an », rappelle le sous-préfet Laurent Guillemot, sachant que la labellisation est d’abord effective pour trois ans.

Après que le contexte soit posé, concrètement, que se passe-t-il ? Depuis la signature il y a cinq mois, les premières actions concrètes ont vu le jour. A commencer par le recrutement fin août d’une cheffe de projet Cité éducative, en la personne d’Atissar Hibour. Dans cette tâche, elle est épaulée par Jessica Hodost, coordinatrice Cité éducative. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles n’ont pas chômé !

Autour des quatorze axes prioritaires ciblés sur le quartier, une fois le diagnostic effectué, 20 actions ont déjà été réalisées. La première à retenir l’attention d’Atissar Hibour, s’intitule « l’oral, un atout ». « Cela consiste en la mise en place d’ateliers, comme du théâtre, des mises en situation, pour aider les jeunes sur la préparation, leur posture, la gestion du temps, du stress… Cela leur servira pour leur oral de troisième, mais aussi plus tard, comme en entretien. »

Priorité, un poste de coordonnateur à la parentalité a vu le jour au centre socioculturel, qui « est en charge de mettre en réseau et faire connaître ce qui se réalise dans le cadre de l’éducation aux parents », détaille Virginia Clausse.

La fin d’année civile a également été marquée par une formation chère au sous-préfet, sur la laïcité et les valeurs de la République. Menée par des intervenants de l’association Initiales, sur une journée, dans les collèges Anne-Frank et Luis Ortiz, elle s’articule avec l’Education nationale : « Nos enseignants peuvent rebondir, c’est un bel exemple de complémentarité avec le monde associatif », se réjouit Claudy Henriot.

Perspectives

Des événements ont eu lieu, comme un stage de basket autour de la mixité et de l’égalité, la Fête de la science marquée par l’exposition originale sur les robots ou encore les concerts de poche pour faire découvrir la pratique musicale. Sans oublier les 30 000 € du fonds Cité éducative, qui permettent de valoriser des actions enseignantes, comme la visite de l’Université de Cergy-Pontoise dans le cadre d’un projet d’astronomie du collège Anne-Frank.

Pour l’année 2023, une trentaine d’actions sont déjà dans les cartons. Des groupes de travail vont être créés sur différentes thématiques et se réuniront quatre fois dans l’année. « Nous allons également lancer un appel à manifestation d’intérêts pour mobiliser davantage les acteurs », projette Atissar Hibour. Tout en accentuant la dynamique du dispositif et sa mise en lumière.

Louis Vanthournout avec notre stagiaire Enrique Martins Da Silva

Sur le même sujet...

Bourmont
Les écoliers à la découverte de la bioéconomie
Environnement

Les élèves de l’école primaire ont participé à une animation sur le thème de la bioéconomie, vendredi 19 avril, au matin. C’est l’association Terre avenir, agréée Aecep (Association éducative complémentaire(...)

Bar-sur-Aube
Un avant-goût de Jeux olympiques
Environnement

Samedi 13 juillet, la Flamme olympique sillonnera le département de l’Aube avant d’arriver à Paris le lendemain, jour de la Fête nationale. Un convoi fera quelques échappées vers certains lieux,(...)

Brousseval, Dommartin-le-Franc, Magneux, Wassy
Cross des écoles : le dépassement de soi
Environnement

Comme chaque année, les écoliers de Wassy et des environs ont participé au cross des écoles. Il s’est déroulé jeudi 18 avril, dans le parc des Promenades. Organisée par l’Usep(...)