Quel avenir pour le marché de Chaumont
La Ville, et même plus précisément l’Agglo ont visiblement inscrit les halles sur leur carnet de bal. La préoccupation est patente. (JHM du 5 septembre 2017)Christine Guillemy et Béatrice Jehlé le reconnaissent sans ambages : «il faut faire évoluer ce marché, et pas seulement sa partie couverte». Les élues évoquent naturellement la désaffection avérée de la clientèle «qu’il faut rajeunir». Elles rappellent aussi que «la collectivité a investi plus de quatre millions d’euros pour un bâtiment qui est fermé cinq jours sur sept». On a donc déjà des indices sur ce qui pourrait advenir…
Reste la méthode. De toute évidence, pour Christine Guillemy, la réflexion sera pertinente si elle englobe l’agglo, c’est-à-dire aussi le marché de Nogent, en délicatesse avec les travaux, et celui de Froncles. Elle veut aussi associer à la démarche beaucoup de monde : l’association des amis du marché, la CCI, les commerçants sédentaires et l’UCIA. On devine les desseins : une ouverture cinq jours par semaine, voire davantage, pour un lieu qui deviendrait attractif. Les élues de citer elles aussi, au hasard, les circuits courts et les produits locaux. Tiens tiens… Mais pas forcément que cela : «le champ des possibles est ouvert ; il n’y aura aucun tabou ; ce qui est sûr, c’est qu’on ne saurait prolonger la situation actuelle. Concrètement ? On a ci-dessus l’ordre de mission prioritaire qui sera signifié au futur et maintenant très proche manager de commerce. Les sept candidats retenus ont été entendus une première fois. On attend sa désignation. Il sait où il doit aller : «rendre ce lieu attractif». Il sait comment il doit procéder : consulter tout le monde, pas seulement à Chaumont. Pas si simple…