Illuminations : que les fêtes commencent !
Vie municipale. Ce 25 novembre, Christine Guillemy, maire de Chaumont, a lancé les fêtes pour cette fin d’année avec l’illumination des rues du centre-ville et l’ouverture de la patinoire. L’UCIA menait, dans le même temps, une opération « Black Friday ».
Trois, deux, un… A 18 h pile, ce 25 novembre, Christine Guillemy a appuyé sur l’interrupteur qui déclenche les illuminations de Noël de Chaumont. Elle était entourée d’une partie de son conseil municipal mais également d’une partie du conseil municipal des enfants qui vient tout juste d’être mis en place. Sur la place de l’hôtel de ville, entre les deux chalets qui vendent vin chaud, gaufres, crêpes, marrons et churros, plus d’une centaine de Chaumontais étaient de la fête.
Anti-morosité
Le maire a tenu à justifier le choix de la municipalité à ceux qui pourraient ne pas comprendre pourquoi la Ville illumine ses rues pour les fêtes alors qu’elle éteint l’éclairage public de minuit à 5 h 30 du matin au nom de la sobriété énergétique. Elle explique avoir fait le choix des festivités et donc du maintien des illuminations. Elle avance deux arguments : les guirlandes lumineuses toutes munies de led qui consomment très peu d’énergie et l’impérieuse nécessité d’oublier, un temps, la morosité ambiante. D’ailleurs, Christine Guillemy en a profité pour demander à chacun de faire preuve de solidarité envers les personnes en difficulté.
Le Père Noël sera sur la place de l’hôtel de ville le 23 décembre mais, en attendant, les enfants pourront tous se retrouver à la patinoire sur la place des Halles. Elle a officiellement été ouverte le même soir et, déjà, les premières glissades se sont déroulées avec des personnes plus ou moins stables.
Avec l’UCIA
Dans le même temps, grâce à l’UCIA, les Chaumontais pouvaient profiter du « Black Friday ». L’association de commerçants avaient mis la main à la poche en distribuant 7 500 €. Pour un achat dans les commerces adhérents de plus de 50 €, les clients avaient, aussitôt, un bon d’achats de 10 €.
La fréquentation dans les boutiques a été mitigées mais les consommateurs ont très bien compris le principe de ces bons d’achats car ils sont tous allés les retirer au bureau de l’UCIA, rue Pasteur. Cette pratique déjà utilisée est entrée dans les habitudes.
Frédéric Thévenin
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Le Green Friday prend le contre-pied
« Depuis 5 ans, on organise le Green Friday en contre-pied du Black Friday », indique Aurélie Pettelat, encadrante technique d’insertion au Vestiaire, spécialisé dans le prêt-à-porter de seconde main. Ce 25 novembre a ainsi marqué cette cinquième édition et comme chaque année, le monde était au rendez-vous. « Ça afflux toujours avec le Green Friday ».
Pour l’occasion, les locaux de l’association de chantier d’insertion (ACI) étaient égayés avec des ballons de couleurs. Les salariés étaient sur leur 31 et portaient des chapeaux et broches décorés.
Plusieurs activités étaient organisées, dont un jeu de lancer de dés, avec des cadeaux à la clé. Les participants ont gagné des vêtements, des bons d’achats, des tickets pour laver une couette ou pour faire des retouches coutures. Tous les lots sont 100 % issus de l’activité du Vestiaire.
Une session de relooking était aussi organisée. Plus d’une vingtaine de personnes ont ainsi été accompagnées par des salariés du Vestiaire pour choisir une tenue mettant en avant leur morphologie et leur colorimétrie.
Les conseils ne sont pas sortis du chapeau, les employés du Vestiaire ont suivi une formation à ce sujet. « J’ai donné une formation auprès des employés du Vestiaire. Je les ai aidés à comprendre comment se mettre en valeur dès le premier regard. Ça passe principalement par le choix des coupes et la sélection des couleurs », explique Christine Louet, conseillère en image à Re-naissance.