Quand les cellules vides se transforment en lieu d’exposition temporaire

CULTURE. Rue Gambetta, entre les boutiques Leonidas et SFR, une cellule commerciale est à louer depuis le départ du tacos qui l’occupait, il y a de ça deux ans. Et en attendant de trouver preneur, le propriétaire a décidé d’en faire un lieu d’exposition temporaire. C’est ainsi que Marc Frattini a pris ses quartiers, ce samedi 28 octobre, avec une cinquantaine de ses toiles qu’il expose et vend. « J’ai essayé de panacher un maximum, mais c’est vrai que beaucoup de mes tableaux tournent autour de l’Antiquité. C’est une période de finesse, de détails, que j’affectionne particulièrement », confie l’artiste formé à la célèbre école Blot de Reims, dans les années 70.

Depuis toujours, Marc Frattini a recours à l’huile de lin, couplée à un siccatif (qui accélère le séchage) et un célèbre solvant, pour l’ensemble de ses peintures. Ainsi, elles peuvent résister « même en extérieur ». D’autres points communs s’appliquent à ses œuvres : beaucoup de couleurs vives, de la profondeur et surtout « une dose d’humour », chère à l’artiste bragard. En partant d’inspirations qu’il ne saurait expliquer, Marc Frattini reproduit beaucoup de personnages dans des situations parfois atypiques : « Le sculpteur ivre », « Le Bacchus sans fond », « Les poupées gonflables », « Sœur Dominique »… Autant de scènes relativement incongrues qui donnent le sourire.

L’artiste sera présent sur place toute la semaine, y compris ce dimanche, « de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ».

Louis Vanthournout