Quand Jean-Louis Trintignant prenait “Le Train” pour Langres…
DISPARITION. Mort ce vendredi 17 juin à l’âge de 91 ans, Jean-Louis Trintignant avait tourné plusieurs scènes, à Langres, en 1973, du film “Le Train”, une adaptation du roman éponyme de Georges Simenon où il partageait l’affiche avec Romy Schneider.
Les cinéphiles retiendront surtout de lui ses inoubliables interprétations “Z”, “Et Dieu créa… la femme”, ou encore “Le dernier tango à Paris”. Mais les Langrois, quant à eux, se souviennent surtout que Jean-Louis Trintignant a pris “Le Train” (de Pierre Granier-Deferre, en 1973) pour venir à Langres. Figurant parmi les derniers “monstres sacrés” du cinéma français, Jean-Louis Trintignant est mort ce vendredi 17 juin, à l’âge de 91 ans. Il laisse derrière lui une carrière exceptionnelle, riche de dizaines de longs-métrages.
Dans “Le Train”, adapté du roman éponyme de Georges Simenon, Jean-Louis Trintignant incarnait Julien Maroyeur, un réparateur de postes de radio, qui, dans la débandade de l’invasion allemande de 1940, tente de fuire la percée ennemie avec Monique, son épouse (Nike Arrighi). Parvenant à prendre un train, le couple se retrouve séparé, placé dans des wagons différents. C’est alors que Julien découvre une belle et mystérieuse jeune femme, Anna (Romy Schneider)…
Tourné du 5 juin au 8 août 1973, pour une sortie fin octobre de la même année, ce film a vu plusieurs de ses séquences tournées en Haute-Marne, en l’occurrence à Langres et à Poinson-lès-Grancey. Jean-Louis Trintignant, alors jeune fringant acteur en devenir, y avait, à cette occasion, découvert et apprécié la cité de Diderot. A l’heure du terminus pour l’une des dernières grandes légendes cinématographiques de sa génération, nul doute que les Langrois prendront plaisir à (re)découvrir un chef-d’œuvre du septième art quelque peu tombé dans l’oubli au sein du grand public.
N. C.