Protéger les livres des fléaux qui les menacent
C’est ce processus de suivi et de soins qu’a commenté et expliqué Emmanuelle Tisserand, samedi 5 février à partir de 10h. Les sept fléaux de l’apocalypse planent sur les ouvrages, d’où la nécessité de les protéger. Ils craignent feu, chaleur, eau et humidité en général, poussière, insectes ou larves, exposition au soleil, conditionnement, mais aussi vandalisme ou vol.
Suivant les matériaux qui les composent, papiers, différents suivant les époques de fabrication, cuirs, encres, matériaux de support tels colle, gomme, les mauvais conditionnements au niveau des rangements, ils se détériorent et leur entretien ou leur remise en état devient nécessaire. L’utilisation de matériaux adaptés s’impose !
L’intervenante a présenté des ouvrages anciens dont le papier a séché, a été attaqué par une larve. Pour certains, des matériaux polluants ont été utilisés pour sa protection et ont, en fait, aggravé son statut. Il faut de la vigilance pour protéger ce patrimoine. Il est nécessaire d’oeuvrer en amont, de dépoussiérer les ouvrages, de surveiller les réserves (température, hygrométrie), de vérifier s’il y a des insectes, des araignées qui se nourrissent des insectes. Il faut veiller à ce que les lecteurs manipulent correctement les livres en les prenant ou en les rangeant !