Prière de ralentir rue du Prieuré à Chaumont
Circulation. Dans le quartier de Reclancourt, la circulation au niveau de la rue du Prieuré est limitée à 40 km/h. Or, peu d’automobilistes respectent cette limitation mettant en danger les riverains qui sortent ou entrent chez eux. Les travaux de l’an dernier n’ont rien changé.
La Fête des voisins est toujours un précieux moment de convivialité mais elle offre aussi l’occasion d’échanger au sujet du quartier sachant qu’il est le point commun de tous les participants. Et justement, un sujet est revenu sans cesse et a fait l’unanimité auprès des habitants de Reclancourt lors de la dernière fête : la vitesse des voitures qui traverse le quartier. Après l’avenue Chagall, la rue du Prieuré.
De 3 000 à 4 000 véhicules empruntent chaque jour cette rue et donc l’axe principal de Reclancourt. Or, elle n’est pas conçue pour un tel flux qui rend compliqué les sorties de garage et de cour d’autant plus que la vitesse limitée à 40 km/h n’est pas forcément respectée par les conducteurs.
Insuffisant dans la rue
Les riverains expliquent, en chœur, que les travaux et les aménagements réalisés l’année dernière n’ont rien changé. Ils remercient la municipalité et reconnaissent les améliorations mais le dos-d’âne et les deux écluses installés ne suffisent pas à dissuader les automobilistes. « Il suffit d’entendre les réaccélérations entre deux points. »
Et comme cette rue du Prieuré connaît quelques courbes, la vitesse associée au manque de visibilité est source de dangers. Une habitante de Reclancourt habite justement après une courbe. Elle explique que « c’est à nous de faire attention mais à 60 ou 70 km/h et avec peu de visibilité, c’est compliqué ».
Elle précise que les habitants se font régulièrement klaxonner. Ils notent d’ailleurs que la fréquentation de la rue ne cesse d’augmenter. L’axe sert de délestage pour éviter le feu tricolore de Saint-Aignan. Les automobilistes rejoignent ainsi le centre commercial du Moulin-Neuf ou partent en direction de la zone sud-ouest de Chaumont.
La solution : un autre dos-d’âne ?
Les riverains notent la présence régulière de la police « au bout de la route. Ils ont bien conscience du problème ». De la même manière, après un accident, un « cédez-le-passage » a été dessiné au niveau du croisement qui mène vers Treix. Une habitante conclut : « Les améliorations sont notables mais il existe toujours des problèmes qui peuvent s’avérer dangereux. Il manque peut-être un dos-d’âne pour éviter les accélérations. »
Frédéric Thévenin
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