Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Préserver et développer la biodiversité dans sa forêt

Une journée d’étude en forêt privée de Sommelonne.

Identifier et comprendre les relations que tous les êtres vivants (bactéries, champignons, végétaux, animaux, etc.) ont établies entre eux, au sein de l’écosystème forestier, pour mieux les l’intégrer, dans la gestion forestière. Tel était le programme de la journée “Rencontrons nous”, proposée le 30 septembre, par le Syndicat Fransylva55 et le Centre régional de la propriété forestière. Une quinzaine de propriétaires sylviculteurs se sont retrouvés, en forêt privée de Sommelonne, pour cette journée animée, en partenariat par la Chambre d’Agriculture de la Meuse et Meuse nature environnement. Comment concilier maintien de la biodiversité et production forestière, un sujet plus que jamais d’actualité, à l’heure où l’on parle d’une sixième extinction de masse a été la grande problématique de ce moment.

Fil rouge de la gestion forestière durable, la promotion de la biodiversité est un gage d’une résilience accrue des forêts, qui subissent, désormais, des extrêmes climatiques, qui fragilisent les peuplements et qui les rendent plus sensibles aux attaques de pathogènes et parasites. Une forêt diversifiée, tant dans sa composition que dans sa structure, est la meilleure assurance d’adaptation pour l’avenir, quel qu’il soit. Elle contribue à la mise en place d’une riche biodiversité, qui peut contribuer à mieux résister aux sécheresses, canicules ou vents violents, en aidant l’écosystème forestier à se restaurer plus rapidement.

Au cours de la journée, les participants auront pu découvrir différents peuplements forestiers mélangés, jeunes et anciens, naturels ou issus de plantations, tous façonnés par la sylviculture, et qui chacun constituent un réservoir d’une biodiversité différente et complémentaire.

Le sol, élément essentiel

Contrairement aux idées reçues, la biodiversité forestière ne se mesure pas à la présence des grands animaux, elle est beaucoup plus discrète. Les sols forestiers et la riche faune qu’ils hébergent sont le maillon essentiel de la richesse des milieux forestiers. Leur préservation est essentielle et conditionne la bonne évolution des forêts. L’occasion d’insister sur le fait que les crises sanitaires ou extrêmes climatiques n’autorisent pas à sacrifier ces sols pour des décennies sous prétexte de motifs d’urgence de récolte.

En résumé, une biodiversité forestière riche peut facilement être préservée et développée dans les actes de gestion courante, sous réserve de bien connaître sa forêt, de pragmatisme et d’observation des dynamiques naturelles, dont les services écosystémiques sont le premier vecteur de la bonne santé des forêts.

Pour tout renseignement, contacter Arnaud Apert, conseiller forestier Chambre d’Agriculture, tél. 03.29.76.81.24.

Sur le même sujet...

Bourmont
Les écoliers à la découverte de la bioéconomie
Environnement

Les élèves de l’école primaire ont participé à une animation sur le thème de la bioéconomie, vendredi 19 avril, au matin. C’est l’association Terre avenir, agréée Aecep (Association éducative complémentaire(...)

Montier-En-Der
Concours du festival de Montier : derniers jours pour s’inscrire
Environnement

Le concours du Festival international de photo animalière et de nature de Montier est encore ouvert jusqu’au 30 avril. Avis aux passionnés ! Il ne reste plus que six jours,(...)

Langres
Intempéries : le maraîcher Xavier Deleau scrute le ciel
Environnement

Températures négatives, averses de grêle, pluie abondante… Le ciel est capricieux et les producteurs de fruits et légumes ne sont pas sereins. Xavier Deleau, maraîcher installé au pied des remparts(...)