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portes ouvertes au collège des Franchises à Langres

Près de 350 visiteurs poussent les portes du collège des Franchises

portes ouvertes au collège des Franchises à Langres

Le collège des Franchises jouit d’une attractivité grandissante. À voir les visiteurs se presser à ses portes ouvertes samedi 4 mars, un capital sympathie semble associé. On est d’ailleurs venu le découvrir en famille.

« Depuis quatre ans, on gagne des élèves ». Le principal Michel-Jean Labrousse, qui « est dans sa 5e année » en poste, rappelle que le périmètre d’aimantation du collège des Franchises couvre aussi bien Auberive, Saint-Loup-sur-Aujon, Rolampont, Hûmes que Neuilly-l’Évêque. Aujourd’hui, il accueille 480 élèves, un effectif qui lui vaut d’être le « plus gros collège de la Haute-Marne depuis deux ans ». Michel-Jean Labrousse souligne « l’intérêt » d’un autre indicateur : le nombre de demandes de dérogation chaque année, c’est-à-dire de souhaits de parents « hors secteur » d’y scolariser leurs enfants – « entre 20 et 30, contre 3 ou 4 dérogations sortantes ». Si le collège des Franchises rate la première marche du podium, il se hisse deuxième au plan départemental sur cette mesure-là. Et derrière son homologue Saint Saëns de Chaumont. Samedi 4 mars, « une douzaine d’écoles » acheminaient les enfants de primaire pour « un premier contact humain » avec l’établissement des Franchises. C’était en effet opération Portes ouvertes, un évènement qui a été avancé dans le calendrier, de sorte que les parents gagnent en confort pour acter leur choix.

Pas besoin de faire l’article

« Ce matin, on n’est pas dans une démarche commerciale ». L’option aurait d’autant moins de sens que le collège « n’en a pas besoin », glisse Michel-Jean Labrousse. Aux Franchises, on a bien en tête que les enfants vont passer 4 ans -bref, que l’affaire est sérieuse. Voir pour de vrai l’équipe éducative, c’est important pour ceux-ci et pour leurs parents. Entrer en 6e revient toujours à monter sur une marche qu’on craint bien haute. Toute la famille redoute de pénétrer un monde scolaire « un peu déshumanisé » : révolues, les années où l’on avait à faire à un seul maître d’école.  Samedi, les écoliers sont au demeurant venus avec leurs parents, souvent deux, preuve que les familles étaient mobilisées, week-end ou pas -et ensoleillé. Le collège des Franchises tenait à « rassurer » autant qu’à « répondre aux interrogations ». L’équipe éducative a accueilli les visiteurs avec le sourire par-dessus le marché, donnant une idée bien, bien avenante de l’ambiance qui règne dans l’établissement. Qui s’accorde avec l’offre pédagogique concrète : l’exigence, l’ambition vont avec l’attention portée au bien-être des enfants. Ici, il y a des espaces de vie en « mode campus » près de la classique cours de récréation, des clubs dédiés aussi bien à la culture japonaise qu’à la langue anglaise ou au théâtre pour seuls exemples. Des évènements s’y tiennent, aussi, comme le forum annuel des associations, les rencontres « Un midi, un métier » avec des professionnels. On participe à des expérimentations nationales. Au total, on démontre que l’exigence -et elle est « forte »- forme un attelage naturel avec « l’humanité ».

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

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