Poubelles : un coût et un service
Lors du conseil municipal de jeudi 30 mars, le vote sur le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) a engendré un débat sur le ramassage de celles-ci. Alexandre Pernet, de la liste d’opposition « Nous, Chaumont ! », a fait remarquer que, bien que le prix ait baissé de moitié ces dernières années, le service aussi. « Dans certains quartiers, on est passé de deux à un seul ramassage par semaine. » Christine Guillemy, le maire, a expliqué que le service était assuré directement par la Ville à l’époque de ces deux ramassages.
Aujourd’hui, il s’agit du Sded « mais nos équipes passent quand même tous les matins. La propreté urbaine nous coûte 32 000 € par an. »
Isabelle Fenaux, adjointe aux Finances, a renchéri, indiquant que le ramassage n’est qu’une petite partie du coût total. « Ce n’est pas que le service a baissé, c’est qu’il a évolué. » Avec les nouvelles consignes de tri depuis janvier, le Sded récolte 30 % de déchets de tri en plus. Pour les ordures ménagères, il récolte aujourd’hui davantage en déchetteries qu’en collecte. Et le service va encore progresser avec les biodéchets en 2024.
« Quand on avait la compétence, on l’avait déjà fait le compost, à titre expérimental », a fait remarquer le maire au passage.
« Maintenant, on doit aussi amener nos cartons dans les bennes, preuve que des efforts sont faits. Il est donc normal que le taux baisse ! », a encore ajouté Alexandre Pernet. « Sans ces efforts là, ça coûterait encore beaucoup plus cher », affirme Christine Guillemy.
L. S.