Portage des repas à domicile : un service indispensable et apprécié
Le service de portage des repas à domicile de l’Unité de coordination gérontologique du pays bourbonnais a fait le point, mardi 14 novembre, lors de son assemblée générale.
Son président, le Dr Philippe Escudier, a tenu à remercier la présence des maires et des adjoints prouvant leur intérêt au service des particuliers, mais aussi du personnel de cuisine et son responsable M. Borel pour le soin apporté à la préparation des repas et Maud Vadot pour son excellent travail au portage.
Le compte de résultat 2022 laisse apparaître une marge commerciale de 29 503 €. Les subventions du CCAS de Bourbonne d’un montant de 3 245 € laissent une marge de fonctionnement de 32 747 €.
La cotisation des communes ayant été votée pour 2023 devrait donner un encaissement complémentaire de 3 900 € et, ainsi, permettre d’équilibrer le budget.
Ce sont 25 communes qui sont desservies pour 12 983 repas livrés (en hausse de 190 par rapport à 2021), soit une moyenne de 35,57 repas par jour, et une distance parcourue entre 20 et 25 000 km par an.
Le prix du repas livré est passé de 7,50 € à 8,20 € le 1er juillet 2022 et ensuite à 9,20 € le 1er mars, suite aux augmentations du prix de vente de l’hôpital, intégralement répercutées.
On note une très légère augmentation de l’activité. Le Dr Escudier a indiqué « que l’on pouvait se faire du souci pour l’avenir puisque le déménagement des cuisines de Bourbonne vers une cuisine centrale à Chaumont est acté dans le schéma de réorganisation des hôpitaux Sud Haute-Marne ».
Le point sur 2023
Le Dr Escudier a indiqué, qu’au 30 septembre, 9 884 repas ont été livrés contre 9 912 en 2022 « mais nous finissons l’année avec une activité plus forte ». De prendre l’exemple tout frais que « Maud a livré 41 repas pour ce jour et 37 pour demain ».
Mais le président a annoncé des nouvelles moins réjouissantes avec une forte hausse des dépenses des garages pour 5 526 € contre 1 900 € l’année précédente, un test de température obligatoire tous les six ans (1 479 €), etc. « Et de ce fait, on risque de finir dans le rouge ! » D’autant que les déficits s’accumulent ; pour mémoire 15 810 repas en 2017, 12 1936 en 2018 et 10 781 en 2019.
Depuis, la courbe remonte doucement. L’intervenant a été clair : « Si nous n’avions pas les cotisations des communes, nous devrions augmenter le prix de vente des repas au-delà de 10 € ».