Sapeurs-pompiers : un préavis de grève déposé pour le 18 septembre
Quatre syndicats de sapeurs-pompiers ont déposé un préavis de grève pour le 18 septembre 2023. Ils dénoncent une « gestion catastrophique et totalement déshumanisée » au sein du Sdis de la Haute-Marne. Le président, Nicolas Lacroix, annonce des discussions avec ces représentants du personnel.
Le 16 août 2023, les représentants de quatre organisations syndicales – Marc Mennetrier, pour la CFDT, Loïc Louvent, pour le syndicat autonome SPP-PATS, Romain Didier, pour Avenir Secours, et Francis Maginot, pour FO 52 – adressaient un courrier à Nicolas Lacroix, président du conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Haute-Marne, pour l’informer du dépôt d’un préavis de grève à partir de lundi 18 septembre, de 14 h à 16 h. Ce préavis est « reconductible chaque jour aux mêmes horaires et pour une période illimitée », précisent les délégués syndicats.
« Vos personnels ne supportent plus la gestion catastrophique et totalement déshumanisée qui est menée au sein de notre établissement », écrivent-ils notamment. « Il s’avère que le nombre d’arrêts-maladie ne cesse de croître », ajoutent-ils. Et de dénoncer des « altercations jusque-là verbales […] entre les officiers et la direction », de pointer du doigt « un niveau de disponibilité du volontariat » qui n’a « jamais été aussi bas », ainsi que le fait qu’un « cadre en responsabilité […] s’octroie une augmentation conséquente ».
Discussions
Contacté, Nicolas Lacroix ne souhaite pas entrer dans le détail des discussions qui ont lieu depuis un mois avec les syndicats sur ces revendications. « Je les ai rencontrés la semaine dernière, je dois les revoir le 18 au matin, explique l’élu. Nous discutons bien, avec le colonel, avec l’objectif de trouver un accord d’ici au 18. »
Depuis décembre 2022, le Sdis n’a plus de directeur. C’est le directeur adjoint qui assure l’intérim. Comme le rappelle Nicolas Lacroix, « la Direction générale ne nous propose pas de directeur. A ce jour, il y a 20 Sdis sur 100 qui n’en ont pas. On travaille à y pourvoir, avec la nouvelle préfète. »
L. F.