Polly en route pour le Salon de l’agriculture

Cette jolie et douce Simmental répondant au prénom de Polly a quitté sa ferme de Biesles pour porter les couleurs du Gaec du Coteau au salon de l’agriculture de Paris.

Céline André est très fière de sa « petite » protégée. La belle Polly est une Simmental née à Biesles, au Gaec du Coteau. En deuxième lactation, « elle est plutôt gentille et cool » selon sa propriétaire qui lui porte une attention toute particulière. Normale puisque Polly portera les couleurs de la ferme – et aussi de la Haute-Marne – dans le concours Simmental programmé mardi 27 février en matinée.

A 4 ans, Polly produit une moyenne de 36 kg de lait par jour (sur sept jours). Un résultat tout à fait honorable en cette période de l’année. « Son deuxième vêlage date du 5 juillet 2023 », précise Céline André. Cette dernière s’est installée en 2007 et travaille avec un salarié permanent. Elle est à la tête d’un cheptel de 423 bêtes dont 135 laitières, exclusivement de la race Simmental.

Retour au salon

Le Gaec du Coteau n’a pas été représenté au Salon de l’agriculture de Paris depuis trois ans. « Déjà, il y a eu une année où il n’y a pas eu de Salon à Cause du Covid, puis nous n’avions plus forcément de vache au bon moment », précise Céline André. La ferme a toutefois fait parler d’elle dans d’autres compétitions. « Polly est allée en concours départemental, en 2023 à Chaumont, où elle est montée sur la deuxième marche du podium. En 2022, à Montigny, la Simmental a également décroché une deuxième place.

Depuis son deuxième veau, Polly a bien pris : « elle est « typée mamelle », elle a de l’aplomb et une bonne couverture musculaire. Elle représente bien sa race », résume sa propriétaire.

Polly a pris le chemin pour la Porte de Versailles, à Paris, ce vendredi 23 février. Céline André a fait de même. Elle restera au Salon jusqu’à mardi, jour de concours, et rentrera le soir avec sa protégée.

« Une vache pour Paris ! »

On ne sait pas encore si Polly rentrera couronnée de succès ou non, mais une chose est sa douceur et son bon caractère en font une vache faite pour les concours. « Ça, c’est une vache pour Paris », plaisante Céline André, admirative des réactions de Polly en présence d’humains qu’elle ne connaît pas.

Pour sélectionner les vaches qui feront des concours, l’éleveuse attend le premier vêlage. « On voit ensuite comment elle évolue au niveau de sa morphologie, des mamelles et des aplombs », reprend-elle. La bonne attitude et le côté zen, comme chez Polly, c’est du bonus !

S. C. S.

s.chapron@jhm.fr