Plantation : le chêne se plaît moins que les autres essences
Mercredi 21 février, Michel Deroussen, maire, et le second adjoint, Daniel Chéron, recevaient l’ONF à la mairie. Jérémie Caussin et David Mapps avaient sollicité un entretien afin de présenter le bilan de l’année écoulée et proposer le programme d’actions pour l’année en cours.
Les recettes concernent les ventes de bois façonnés ou sur pied, la chasse et autres concessions ou locations. Les dépenses englobent les services forestiers d’investissement et d’entretien, les frais de garderie et autres travaux. L’équilibre, comme celui de 2022, est positif.
Pour 2024, un programme est soumis à l’appréciation de la commune. Trois grandes parties le composent : les travaux sylvicoles (nettoiement, dépressage et taille) ; les dégagements de plantations ; le broyage de cloisonnements (sylvicoles ou d’exploitation).
Laferté-sur-Aube possède une forêt communale de 1 200 hectares. Touchée principalement par le scolyte des conifères, mais également par d’autres maladies concernant le hêtre et le chêne, la commune a bénéficié d’un plan de relance gouvernemental et plusieurs dizaines d’hectares ont été replantées en chênes sessiles, érables, pin de Salzman, cèdres de l’Atlas, cyprès de l’Arizona, douglas… Sans explication, 60 % de la mise en terre du chêne sessile a été vouée à l’échec, contrairement au reste des essences dont le taux de réussite dépasse les 80 %. A ce jour, l’entièreté des arbres ont été replantés. Reste qu’un contrôle sera vraisemblablement réalisé par un prestataire mandaté par la DDT.
La réunion a également concerné la surveillance des zones replantées et engrillagées, l’installation de colonnettes depuis maintenant plusieurs années pour repousser le gibier dans certaines parcelles. Un point a aussi été fait sur les prochaines années d’affouages et la réunion Cofor dont les invitations ne sauraient tarder. Un échange et un bilan plus que satisfaisant aux dires des élus concernés.