Plan de relance : fixer les enjeux haut-marnais
La Haute-Marne est-elle concernée par le plan de relance ? De toute évidence, oui. La nécessaire transition écologique systématiquement évoquée lorsqu’on évoque ce plan sera-t-elle déclinée dans notre département ? Les nouvelles sont bonnes expliquait hier matin Bérangère Abba à Langres. Au-delà des déclarations d’intentions et des formules rhétoriques, qu’est-ce que les Haut-Marnais pourront – on ose l’espérer – constater ici, bientôt, des retombées concrètes de ce plan ? Il s’agissait bien de cela, finalement, lundi matin à Langres puis durant l’après-midi à Nogent. Les premières annonces ont été confirmées hier : Freudenberg, OrganicPac etc. « D’autres vont suivre bientôt » a promis la secrétaire d’État.
Les services de l’État en Haute-Marne ont donc déployé en peu de temps beaucoup d’énergie et de savoir-faire pour communiquer sur les fameux 100 milliards d’euros promis à la reconstruction de l’économie. Presque un tiers de cette somme est fléché vers la transition écologique, d’où la présence pas seulement emblématique, lundi, de Bérangère Abba : l’ex-députée haut-marnaise est aujourd’hui secrétaire d’État chargée de la biodiversité. Sa présence s’imposait. Avec notamment le préfet, les sénateurs, les députés, le président du Département, elle a visité le site de Freudenberg à Langres, dont France Relance soutient les investissements de modernisation.
Quelques heures plus tard, s’est tenu à Nogent, terre emblématique s’il en est de l’industrie haut-marnaise, un séminaire de présentation du projet. Deux tables rondes ont permis d’en savoir davantage sur le projet Organicpac attendu à Rolampont. La seconde a évoqué les projets de plans alimentaires territoriaux locaux.
De toute évidence, il y a du grain à moudre. De l’énergie et de la volonté sont nécessaires. On a le grain. On a l’énergie. Reste aux Haut-Marnais – pas seulement aux élus ou aux décideurs – de prouver à tous et à eux d’abord qu’en matière de volonté, ils sont naturellement bien pourvus.