Pierre Marchal ou l’appel de la forêt
Passionné de nature, Pierre Marchal passe le plus clair de son temps en forêt, à la recherche d’animaux à photographier. Habitant d’Eurville-Bienville, il pratique la photo depuis de très nombreuses années et a pu se perfectionner au club Léo-Lagrange de Saint-Dizier.
Pierre Marchal, un habitant d’Eurville-Bienville passionné de nature, passe une grande partie de son temps en forêt à la recherche d’animaux. La patience est de rigueur pour pouvoir les photographier et les mémoriser sur deux albums avec son appareil EOS 610 et des objectifs 75/300, 55/200, 18/50.
Après avoir fréquenté l’école d’Eurville et le collège de Chevillon, Pierre est allé passer un CAP d’enseignement technique à Chaumont (mécano-entretien).
Cette passion pour la photo, il la doit à ses beaux-parents, qui lui ont offert un appareil 24/36 après son service militaire, à l’arrivée de son premier enfant. En décembre 1982 et jusque en 2013, il a fréquenté le club Léo-Lagrange où les membres partagent leur savoir et donnent l’envie de se perfectionner.
La forêt au quotidien, une source de vie
Pierre raconte : «La nature a toujours été pour moi une source d’inspiration et surtout mon oxygène. C’est pour moi un besoin vital .» Il admire son évolution et sa reconstruction surtout après la tempête de 1999 : «La nature a repris ses droits.» Il sait observer les animaux et les attendre durant des heures, ayant parfois l’impression qu’eux-mêmes viennent à lui.
«Pour moi c’est mon moteur, une sorte de zénitude. J’aime prendre mes photos pour laisser une trace de ces hôtes des bois et d’ailleurs, que nous devons conserver. Préservons la nature tant qu’il en est encore temps.»
Le printemps pour ce photographe, c’est l’éveil, la préparation des naissances pour les d’animaux, le chant particulier de chacun d’eux, “le coucou” que l’on entend, un pic mar, oiseau plutôt rare aux couleurs chatoyantes qu’il a eu le bonheur de rencontrer. «J’ai l’impression que la forêt m’appelle au printemps, je suis persuadé que la chevrette m’attend. Le renard vient me voir avec sa progéniture, la martre vient me montrer ses petits… Les rencontres avec les chevreuils sont toujours improbables après de longs moments d’attente, où je suis récompensé.»
De notre correspondante Eliane Tharasse
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