De Varennes-sur-Amance à la télévision, Pénélope Rose cultive tous ses talents

Pénélope Rose, actrice, sera sur France 2, mercredi 24 avril, dans la série policière “Disparition inquiétante”. Elle n’est pas seulement une comédienne de talent, mais également une femme attachée à la Haute-Marne, et plus particulièrement à Varennes-sur-Amance, village de sa grand-mère.

Un peu de Haute-Marne sur le petit écran, c’est la classe non ? Pénélope Rose portera fièrement les couleurs du département dans le sixième épisode de la série “Disparition inquiétante”, diffusé sur France 2. La comédienne est particulièrement attachée à Varennes-sur-Amance, la commune de sa grand-mère. « Ma maman m’y amenait tout le temps, c’est là où on se retrouvait avec ma famille. Varennes-sur-Amance, c’est le lieu où je vais me ressourcer. La maison de ma grand-mère, c’est le paradis sur Terre. Être avec elle, la regarder m’expliquer son jardin, m’expliquer son histoire, ce qu’elle a vécu. Ces choses-là qui sont essentielles et qui font partie de mes racines. Dès que j’y retourne, je me rappelle qui je suis. C’est super l’effervescence de la ville, mais parfois, on se perd. Et là-bas, les choses sont simples », raconte, émue, la jeune femme de 32 ans. 

Si elle aime la simplicité de Varennes-sur-Amance, Pénélope Rose sait aussi se plonger dans des rôles complexes, intenses, comme celui qu’elle interprète pour l’épisode “Peur sur le campus”, de la série “Disparition inquiétante”. La comédienne se glisse dans la peau de Clémentine Roussin, une étudiante engagée. « Clémentine, c’est une jeune femme très moderne qui vient d’un milieu social compliqué. Ce qu’on s’est raconté avec la réalisatrice, Sylvie Ayme, c’est que c’est quelqu’un qui vient d’un milieu assez pauvre dont elle s’est extraite avec peu de culture. Pour moi, c’est vraiment une main de fer et un personnage très dur. » Dès les premières secondes de l’épisode, la jeune femme se fait agresser. Que devient-elle ensuite ? Sans divulgâcher l’intrigue, on vous laisse le découvrir lors de la diffusion de l’épisode mercredi 24 avril sur France 2, à 21 h 10.

Entourée de Bruno Solo et Claudia Tagbo

Pénélope Rose s’est, en tout cas, beaucoup investie pour transcrire la souffrance de cette étudiante fictive. « C’est un personnage que j’ai adoré parce qu’il demande de sortir d’un rapport intellectuel au jeu. On est obligé d’être dans des états qui dépassent une forme de contrôle. Il faut aller chercher à l’intérieur de soi cet état sans se dire que ça va nous faire du mal parce que sinon c’est juste un enfer de jouer ce genre de personnage », explique l’actrice. 

Dans cette série, Pénélope Rose partage l’écran avec des pointures comme Bruno Solo – avec qui elle a déjà joué dans la série “Un avion sans elle” – ou Claudia Tagbo, qui interprètent le rôle de deux policiers. « C’est très émouvant de voir des gens qui ont une immense notoriété être très humains et très encourageants. Ces deux-là sont des crèmes, dans le travail et humainement. »

Généreuse, Pénélope Rose l’est aussi avec le public. Elle donne de sa personne dans des films, séries, au théâtre, dans la réalisation, l’écriture, mais aussi sur scène. Une vraie touche-à-tout. « Je n’ai pas le sentiment que je suis capable de faire plein de choses, j’ai plus le sentiment que tout est lié », partage-t-elle, humblement. Ses nombreuses casquettes l’entraînent dans de multiples aventures. En 2022, elle sort son premier roman, “Valse fauve”, écrit et inspiré par Varennes-sur-Amance. Un bouquin qu’elle aimerait « bien adapter en pièce de théâtre, ou en film ». En attendant, elle essaie également de s’atteler à l’écriture de son deuxième livre. 

La musique compte aussi beaucoup dans la vie de la comédienne. Avec sa grand-mère, Michèle Arnoux, chanteuse, et sa mère Viviane Arnoux, accordéoniste, Pénélope Rose ne peut renier ses gènes : « Je continue la musique. Je donne des cours de piano de temps en temps. Je fais aussi des compositions. J’aimerais bien me remettre à faire des concerts, mais pas toute seule cette fois. Avec ma maman, on va se produire toutes les deux sur scène lors d’un festival de cinéma à Saint-Gervais Mont-Blanc, en mai ».  En attendant de concrétiser tous ses projets et ses rêves, Pénélope Rose compte bien prendre le temps de recharger les batteries du côté de Varennes-sur-Amance. « J’ai pas mal de beaux souvenirs, mais aussi de beaux présents parce que ça continue », conclue-t-elle.

Chloé Frelat

c.frelat@jhm.fr